SHOCKING – La duchesse et le duc de Sussex n’ont rien caché de leurs moments les plus sombres de ces quatre dernières années, levant le voile sur des épisodes très intimes qui devraient secouer le palais lors d'un entretien diffusé sur CBS dimanche 7 mars.
Elle se souvient de cet après-midi où, installée à Nottingham Cottage, le dessin animé La Petite sirène a démarré à la télévision. Meghan s’est mis à le regarder avant de se dire que l’histoire d’Ariel ressemblait étrangement à la sienne. "Elle perd sa voix parce qu’elle tombe amoureuse d’un prince. Mais elle finit par la retrouver", explique-t-elle.
D’abord interrogée seule puis rejointe par son époux le prince Harry, la duchesse de Sussex s’est livrée sans concession à Oprah Winfrey. Aussi sincère que riche en enseignements, l’interview du couple diffusée dimanche 7 mars à la télévision américaine – et ce lundi 8 mars sur TMC - est revenue dans le détail sur les raisons qui l’ont poussée à quitter le Royaume-Uni pour la Californie avec son fils Archie. Un entretien de deux heures qui fera date et risque bien de laisser des traces au sein du clan Windsor.
"À quoi ressembleront les enfants ?"
Hilare sur une plage, le petit Archie s’amuse à passer entre les jambes de sa mère. Les Sussex ont offert aux téléspectateurs une très courte séquence inédite de leur fils qui, bien avant sa naissance le 6 mai 2019, a déjà été la cible de commentaires racistes au sein même du palais. Meghan a évoqué "les inquiétudes" de certains membres de la famille royale qui se demandaient "à quel point la peau du nouveau-né serait foncée" quand il naîtrait. Des propos qui lui ont été rapportés par son époux. "À quoi ressembleront les enfants ?" se sont-ils ainsi demandé selon le prince Harry qui n’a pas voulu en dire plus. "Je ne suis pas à l’aise pour parler de ça", glisse-t-il à une Oprah Winfrey sous le choc.
La duchesse s’est, elle aussi, refusé à dévoiler l’identité des personnes en question parce que "ce serait très dommageable pour elles". Elle a revanche révélé que si Archie n’avait pas le titre de prince, ce n’était pas son choix ni celui de Harry. "Ils ne voulaient pas que notre enfant soit un prince ou une princesse et qu’il soit protégé. Ça a été très difficile", insiste-t-elle.
"Je ne voulais plus être en vie"
Cible préférée des tabloïds britanniques, Meghan raconte avoir traversé une période extrêmement compliquée alors qu’elle vivait au palais. "Je ne voyais plus de solution. Je ne voulais plus être en vie […]. Je pensais que ça résoudrait tout pour tout le monde", relate-t-elle des trémolos dans la voix. "Avez-vous eu des pensées suicidaires ?", lui demande Oprah Winfrey. "Oui, c’était très clair", répond la duchesse qui a fait part de son mal-être à Harry. En larmes, elle se souvient d’une soirée au Royal Albert Hall à laquelle elle s’est forcée à aller alors qu'elle était enceinte de cinq mois par "peur de ce qui aurait pu se passer" si elle était restée seule chez elle.
La jeune femme de 39 ans dit aussi avoir alerté les ressources humaines de Buckingham, martelant qu’elle était inquiète pour sa santé mentale et qu’elle souhaitait partir en maison de repos. Mais ça n’a pas été possible. "Je ne pouvais pas juste appeler un Uber au palais", souligne-t-elle. Le duc de Sussex reconnaît lui ne pas avoir insisté. "Je crois que j’avais honte d’admettre que Meghan n’allait pas bien. Je n’avais personne envers qui me tourner", explique celui qui s'est aussi "retrouvé au plus mal". C’est finalement une des meilleures amies de Lady Di qui a aidé son épouse à traverser cette épreuve.
Je n’ai pas fait pleurer Kate, c’est l’inverse qui s’est produit
Meghan Markle
C’est l’une des histoires qui a agité le plus les tabloïds. Une rivalité entre deux belles-sœurs montée de toutes pièces qui s’est avérée être "un tournant" dans la décision du couple de plier bagages. "Je crois que c’est là que tout a changé", affirme Meghan qui en parle comme du "début d’une diffamation" qui a peint l’affrontement entre "l’héroïne et la méchante". Plusieurs mois après le mariage, la presse britannique rapporte que la duchesse de Sussex a fait pleurer Kate Middleton lors des essayages des robes des demoiselles d’honneur. "Non, je ne l’ai pas fait pleurer. C’est l’inverse qui s’est produit", corrige-t-elle, soulignant que la duchesse de Cambridge s’était excusée et lui avait envoyé des fleurs.
"Tout le monde au sein de l’institution était au courant", insiste-t-elle. "Pourquoi n’ont-ils rien dit ?", l’interroge Oprah Winfrey. "C’est une bonne question", réplique-t-elle. Meghan voit là l’exemple parfait du traitement différent qui lui était réservé par la presse et le palais, dont elle a déjà dénoncé "les mensonges" la semaine dernière. "Ce n’est qu’après le mariage, quand les choses ont empiré, que j’ai compris que non seulement je n’étais pas protégée, mais qu’ils étaient prêts à mentir pour protéger d’autres membres de la famille. Mais pas à dire la vérité pour nous protéger moi et mon mari", poursuit-elle. Tout en prenant soin de distinguer au sein de "ce business familial" la famille à part entière et ceux qui dirigent l’institution.
Mon père le prince Charles a arrêté de prendre mes appels
Harry
Si le couple loue la reine Elizabeth II dans son interview, affirmant qu’elle a "toujours été merveilleuse" avec eux, il se montre moins clément avec d’autres membres du clan Windsor. À commencer par le prince Charles qui a été rhabillé pour les trois prochaines saisons en une phrase. "J’ai eu deux conversations avec mon père… avant qu’il n’arrête de prendre mes appels", détaille Harry quand Oprah Winfrey lui demande s’il a "pris de court" sa propre famille en annonçant ses velléités de départ de la Firme. "Choqué" que son service de protection lui ait été retiré par Buckingham, il raconte aussi que sa famille "lui a coupé les vivres dans le premier quart de 2020". Ce qui a poussé les Sussex à s’associer à Netflix et Spotify.
"J’ai plus parlé à ma grand-mère ces derniers mois que je ne l’avais fait jusque-là", glisse le prince qui laisse échapper un long silence quand il est interrogé sur sa relation avec son père. "Il y a beaucoup de travail à faire. Je me sens vraiment abandonné parce qu’il a traversé quelque chose de similaire, il connaît cette peine… et Archie est son petit-fils. Mais dans le même temps, bien sûr que je l’aimerai toujours, mais beaucoup de choses douloureuses se sont produites et essayer de réparer cette relation sera toujours l’une des priorités", insiste-t-il. Harry affirme qu’il n’aurait pas été capable de quitter le cocon royal sans Meghan car il se sentait "piégé". "J’étais piégé dans le système. Mon père et mon frère sont piégés. Ils ne peuvent pas partir, j’ai de la compassion pour ça", dit-il des deux futurs rois d’Angleterre.
Je crois que ma mère a vu tout ça venir
Harry
Autant de révélations aussi privées que dévastatrices renvoient forcément à l’interview donnée par Diana en 1995, dans laquelle elle évoquait sa boulimie et l’adultère de Charles. La princesse a été convoquée à plusieurs reprises dans l’entretien de Meghan et Harry. "Je crois qu’elle serait très en colère de la manière dont les choses se sont déroulées, et triste aussi. Mais au fond, tout ce qu’elle voudrait, c'est qu’on soit heureux", commente son fils, dont la plus grande peur était "de voir l’histoire se répéter". Sans l’héritage laissé par la défunte Di, le couple n’aurait pu vivre sa nouvelle vie. "Je crois que ma mère a vu tout ça venir. J’ai senti sa présence pendant tout ce processus", souligne un duc de Sussex "soulagé et heureux" de pouvoir parler avec Oprah Winfrey "avec sa femme à ses côtés". "Parce que je ne peux pas imaginer ce que ça dû être pour elle, qui a traversé tout ça toute seule des années en arrière", ajoute-t-il. Comme un ultime tacle à son père.
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