VIDÉO - Que s’est-il vraiment passé lors de la course-poursuite impliquant Harry et Meghan à New York ?

Publié le 18 mai 2023 à 11h36, mis à jour le 18 mai 2023 à 14h16

Source : JT 13h Semaine

Le duc et la duchesse de Sussex ont raconté avoir "frôlé la catastrophe" après avoir été pris en chasse par des "paparazzis très agressifs" mardi soir.
La police de New York parle, elle, d’un "parcours rendu difficile" par "de nombreux photographes".
Le taxi qui les a transportés une partie du chemin a, lui aussi, donné sa version des faits.

Des voitures fonçant à toute allure en pleine rue, un changement de véhicule et un trajet qui termine dans un simple taxi. Le scénario n’est pas celui du nouveau Fast and Furious mais la mésaventure connue par Harry et Meghan lors de leur passage à New York cette semaine. Le couple dit avoir été pris pour cible par "un cercle de paparazzis très agressifs" à la sortie d’une soirée de gala lors de laquelle l’ancienne actrice de 41 ans a reçu un prix récompensant son engagement féministe.

C’était très chaotique (…). Ça aurait pu être fatal
Un membre de l'équipe de sécurité des Sussex

Dans un communiqué alarmant, leur porte-parole évoque "une course-poursuite incessante" de plus de deux heures qui "a failli provoquer plusieurs collisions impliquant plusieurs conducteurs sur la route, des piétons et deux agents de police de la ville". Le couple "a frôlé la catastrophe", selon le texte. Deux membres de leur équipe de sécurité ont dans la foulée témoigné auprès de CNN, affirmant "n’avoir jamais vu ni vécu quelque chose comme ça". "C’était très chaotique (…). Ça aurait pu être fatal", assure l’un d’eux. Une demi-douzaine de véhicules, dont des voitures, des motos, mais aussi des scooters, sont impliqués.

Selon eux, les paparazzis étaient déterminés à découvrir où logeaient Harry et Meghan, venus à New York accompagnés de Doria Ragland, la mère de cette dernière. Leurs poursuivants ont roulé sur les trottoirs, grillé des feux rouges et pris des rues à contre-sens au cœur de Manhattan. Les Sussex ont été contraints de changer de véhicule pour tenter de les semer. Des faits que la police de New York décrit de manière moins inquiétante. Dans son propre communiqué, elle confirme avoir "assisté l’équipe de sécurité privée chargée de protéger le duc et la duchesse de Sussex". "De nombreux photographes ont rendu leur trajet difficile", poursuit-elle, affirmant qu’il n’y a eu aucune collision, aucune blessure ni aucune arrestation ou convocation.

Ce n’était pas comme une poursuite dans un film. Ils étaient silencieux et avaient l’air d’avoir peur
Sukhcharn Singh, chauffeur de taxi

Au niveau du commissariat de la 67e rue, Meghan et Harry se sont engouffrés dans un taxi qui a, à son tour, livré sa version des faits à plusieurs médias. "Je conduis depuis 2018, c’est la première fois que je vois ça. D’autres célébrités n’ont jamais eu autant d'attention de la part des paparazzis", note pour CNN Sukhcharn Singh. "Des flashs venaient de tous les sens. Ils étaient contre la voiture, à prendre des photos", poursuit-il. Auprès du Washington Post, il martèle "ne jamais s’être senti en danger". "Ce n’était pas comme une poursuite dans un film. Ils étaient silencieux et avaient l’air d’avoir peur, mais c’est New York, une ville sûre", dit-il.

Meghan et Harry pourchassés par les paparazzis à New York : leur taxi témoigneSource : TF1 Info

Alors que le compteur affichait 17,50 dollars, le chauffeur de taxi a été payé 50 dollars par le couple. L’incident a été d’autant plus relayé qu’il est un écho direct au destin tragique de la princesse Diana, tuée dans un accident de la route à Paris après que sa voiture a été pourchassée par des paparazzis en 1997. Le maire de New York lui-même l’a évoqué lors d’une conférence de presse sur un autre sujet.

"Je ne pense pas que l'on soit nombreux à ne pas se rappeler comment sa maman est morte", a-t-il déclaré. Tout en dénonçant un comportement "un peu imprudent et irresponsable", il a remis en cause la probabilité d'une "course-poursuite de deux heures à pleine vitesse". "Mais même une prise en chasse de dix minutes est extrêmement dangereuse à New York", a-t-il conclu, cité par l’AFP. Sollicités par les médias anglo-saxons, les bureaux de Charles III et du prince William n’ont pas réagi.


Delphine DE FREITAS

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