"Si je vois un truc qui nuit à l’image de mon père..." : David Hallyday met en garde Laeticia

Publié le 10 septembre 2020 à 16h19

Source : JT 20h WE

MISE AU POINT – Dans un entretien accordé au "Parisien", David Hallyday évoque pour la première fois la fin de la bataille judiciaire les opposant sa sœur et lui à Laeticia, la veuve de son père. Il affirme notamment qu’il se montrera vigilant à l’égard des projets qui pourraient naître autour de l’héritage artistique du rockeur.

C’est un David Hallyday presque apaisé qui s’exprime dans un entretien vidéo mis en ligne ce jeudi par nos confrères du Parisien. Presque car si le fils de Johnny prépare la sortie d’un nouvel album intitulé Imagine un monde, à paraître le 27 novembre, la bataille judiciaire autour de l’héritage de son père a laissé des traces.

Après plus de deux ans de procédure, sa sœur Laura Smet a signé en juillet dernier un accord financier d'un montant non spécifié avec Laeticia Hallyday, la dernière épouse du rockeur. David, qui s’était engagé dans la bataille par solidarité, a renoncé à cette succession, tant d’un point de vue patrimonial que financier. 

Je pense que l’être humain est capable de souffrir jusqu’à un certain moment. Un instinct de survie se met en place. Tu te redresses et puis tu avances
David Hallyday

Sur le plan artistique, en revanche, l’aîné de Johnny entend avoir son mot à dire, quand bien même le testament controversé laisse à Laeticia le contrôle des projets à venir. Ces derniers pourraient prendre la forme de nouveaux disques, d'un spectacle, pourquoi pas d'un musée ou encore d'un biopic.

"Il y a un droit moral qui sert à encadrer", plaide David dans cet entretien. "Si je ne suis pas d’accord et que je vois qu’il y a un truc qui nuit à l’image de mon père , je pense que je serai en mesure de décider d’être bienveillant à son égard et à poser des restrictions. Si je pense qu’il faut en mettre."

Dans cette interview, David Hallyday affirme également sa volonté d’aller de l’avant. "Je pense que l’être humain est capable de souffrir jusqu’à un certain moment. Un instinct de survie se met en place. Tu te redresses et puis tu avances", assure-t-il. "Et ce n’est pas en te ramenant tout le temps à ces périodes-là qui ne sont ni bien pour lui, ni bien pour nous, ni bien pour personne. Les gens n’ont plus envie d’entendre parler de ça. Ils n’en ont rien à f.....". 


Jérôme VERMELIN

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