La suppression de cette redevance menace, selon les syndicats, l'indépendance des radios et chaînes de télévision du service public.Prévue cet automne, elle entraînera un manque à gagner de plus de 3 milliards d'euros, que l'État promet de compenser.
De la musique ou des rediffusions à la place des traditionnelles matinales. C'est ce qu'ont entendu ou vu, ce mardi 28 juin au matin, les auditeurs des antennes de radio et de chaînes de télévision du service public, perturbées par un mouvement de grève contre la suppression de la redevance audiovisuelle.
Voulue par le gouvernement dès cet automne, cette suppression est perçue par les contestataires comme une "menace" pour leur indépendance.
Un rassemblement prévu à midi à Montparnasse
Les salariés de France Télévisions et Radio France, mais aussi de France Médias Monde (France 24, RFI, MCD), Arte et l'Ina étaient ainsi appelés à cesser le travail mardi par une intersyndicale CGT-CFDT-FO-SNJ-SUD-UNSA-CGC-CFTC. Un rassemblement est également prévu à midi à Montparnasse à Paris, pour un défilé en direction de l'Assemblée nationale.
À la place de cette redevance, le gouvernement propose un budget courant sur plusieurs années. Cette mesure a été proposée pendant la campagne présidentielle par Emmanuel Macron, au titre du pouvoir d'achat. D'un montant de 138 euros en métropole et 88 euros outre-mer, elle ne concerne que les foyers qui détiennent un téléviseur. Sa suppression entraînera un manque à gagner de plus de 3 milliards d'euros que l'État promet de compenser auprès des diffuseurs publics.
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