Tensions sociales : M6 contre-attaque

Publié le 17 juillet 2014 à 11h16
Tensions sociales : M6 contre-attaque

POLEMIQUE - Quelques jours après la publication d'articles remettant en cause les conditions de travail au sein de la chaîne, M6 a adressé un droit de réponse dans lequel elle contredit les accusations portées par "Télérama" et "Le Canard enchaîné".

M6 assure ses arrières. Prise à partie par deux enquêtes accablantes menées par Télérama et Le Canard Enchaîné, la chaîne a adressé un droit de réponse à l'hebdomadaire culturel dans lequel elle tente de se justifier. Les deux articles évoquaient une ambiance de travail devenue étouffante, des démissions à la pelle et des pressions de la part des dirigeants.

M6 souhaite donc répondre par des "faits" à "certaines insatisfactions" évoquées par Télérama ne reflétant selon elle "en aucune façon la réalité de l'entreprise". A propos du climat social "compliqué", la chaîne explique ainsi confier tous les deux ans la réalisation d'une enquête à un "organisme indépendant et reconnu".

Toujours 39 % de salariés insatisfaits

Le groupe de Nicolas de Tavernost tient à préciser que, contrairement aux dires publiées dans 'hebdomadaire, l'édition 2013 du sondage avait eu lieu "avant le départ en vacances de l'essentiel des collaborateurs" et avait démontré "la satisfaction générale de la majorité des collaborateurs". "L'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est jugé positif à 61 %, en croissance de 11 points par rapport à l'enquête réalisée en 2011". Le groupe évoque aussi dans son texte les 53 jours annuels de congés et les 11,1 années d'ancienneté moyenne de ces mêmes journalistes.

Dans un mail interne destiné à l'ensemble de ses salariés que puremedias s'est procuré, Christophe Foglio, directeur des Ressources Humaines du groupe M6, dénonce des "articles de presse malveillants" cherchant à "donner une image négative du groupe". Dans son courrier, Christophe Foglio a ainsi pointé du doigt les "amalgames, les inexactitudes et les contrevérités publiées" qui cherchent selon lui à "nuire au groupe en s'appuyant sur les insatisfactions de quelques collaborateurs isolés".


La rédaction de TF1info

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