Gilles, l'agriculteur du nord de la France, a été éliminé lors du conseil de l’épisode 11 de "Koh-Lanta : le feu sacré".Une soirée folle au cours de laquelle il a remporté un voyage aux Philippines avant d’être victime de la révolte du clan des filles.Revivez cet épisode et découvrez l’interview vidéo de Gilles dès maintenant sur MYTF1.
C’était sans doute l’un des aventuriers les plus attachants de "Koh-Lanta : le feu sacré". L’un des plus performants, aussi. Gilles, l’agriculteur du nord de la France, a été victime de la rébellion des filles lors de l’épisode 11, diffusé mardi soir sur TF1. De sa gentillesse aussi ? Tout a commencé avec une victoire au goût amer sur l’épreuve de confort. Le bon côté ? Elle lui a permis de remporter un prochain voyage aux Philippines. Le mauvais côté ? En voulant faire profiter Nicolas, papa comme lui, d’un appel à ses proches plutôt que Quentin, arrivé deuxième, l’aventurier a écorné son image auprès de ses camarades. Surtout Julie, Laura, Tania et Clémence, les quatre dernières femmes encore en lice, ont réalisé qu’il était au cœur d’une alliance masculine qu’elles ont décidé de faire voler en éclat, affirmant qu'il menait un double jeu avec elles. De bonne guerre, sans doute. Sauf que six mois après le tournage, Gilles n’a toujours pas digéré la manière. Et notamment certains propos contre lui durant le conseil…
Votre élimination peut paraître cruelle, alors que vous réalisiez un magnifique parcours jusque-là. Comment l’avez-vous vécu sur le moment ?
Je l’ai senti venir dès la veille sur l’épreuve du tir à l’arc. Ce jour-là, les émotions de tout le monde étaient à leur apogée. Après le confort avec Nicolas, on revient directement sur l’épreuve éliminatoire et je vois des regards qui ont changé. Celui de Tania par exemple, avec qui j’avais une belle affinité. D’autres qui ne viennent plus me voir. À plusieurs reprises, je dis à Nicolas que je sens qu’il y a quelque chose qui est en train de se passer. Lui, dans sa bonté un peu naïve, il me dit "mais non t'inquiète, on va aller pêcher, on va leur ramener du poisson comme d’hab’ et ça va leur faire du bien". Mais moi, je sentais un truc. Pour dire la vérité, depuis un moment, je me disais que le jour où mon nom apparaîtrait au conseil, ce serait à cause d’une stratégie. Et que là, ce serait foutu…
Une erreur stratégique après le confort ?
Avez-vous eu la sensation qu’en emmenant Nicolas plutôt que Quentin au confort avec vous, votre image s’est un peu écornée auprès des autres aventuriers ?
C’est possible, oui. Mais le choix était très difficile et je me rappelle très bien ce moment. En fait, je pèse le pour et le contre. C’est vrai que Quentin n’a pas cassé ma flèche et que c’est grâce lui que je vais en finale du confort que je remporte. Mais c’est aussi à cause de lui que Grace, dont j’étais proche, est partie. Parce qu’il a refusé d’éliminer quelqu’un aux ambassadeurs pour préserver son honneur et rester droit. Ce qui est compréhensible. Et puis bon, il était parti en confort juste avant Frédéric, alors que Nicolas était arrivé à la deuxième place. Alors peut-être que je fais le mauvais choix aux yeux des autres. Mais si c’était à refaire, je ne changerais rien. Nicolas m’a pris dans son équipe au départ, on n’est jamais quitté. On a souvent discuté du manque de nos enfants et je savais que lui donner l’occasion de leur parler, ça leur ferait du bien.
Votre élimination, c’est surtout le fruit d’une stratégie des filles. Au conseil, plusieurs d’entre elles vous reprochent de leur avoir fait la même promesse de les emmener sur les poteaux. Sur le moment, on sent que vous n’êtes pas d’accord. Avec le recul, qu’avez-vous envie de leur dire ?
Déjà, je tiens à dire que j’ai eu une version un peu différente de la part de l’une d’entre elles par la suite. Les filles voulaient m’éliminer et comme certaines étaient soucieuses de leur image, elles ont trouvé cet argument pour se protéger. Après oui, j’avoue que j’ai parlé à Clémence le dernier soir. C’était mon coup de cœur dès le départ. Et je voulais lui rappeler que j’étais avec elle, que je l’avais protégée à plusieurs reprises et que malgré les choix récents que j’avais pu faire, comme l’élimination d’Helena, je gardais des affinités avec elle. Mais c’est quelque chose qu’elle ne conçoit pas à ce moment du jeu. Ce que je peux comprendre. En revanche, ce que je n’ai toujours pas pardonné, c’est l’attitude de Julie. Elle me dit que je ne suis pas authentique ? Mais c’est elle qui est venue me voir pour me demander ce que Nicolas et les anciens jaunes pensaient d’elle parce qu’elle avait peur d’être la prochaine éliminée. C’est elle qui a mis en avant le fait que nous étions tous les deux des gens du Nord et qu’on ne devait pas se tirer dans les pattes ! Alors moi, je la réconforte, je lui dis qu’on va l’emmener loin. Et après l’entendre retourner ça contre moi…
C’est une blessure qu’il faudra cicatriser, j’espère après la diffusion
Gilles
Malgré cette élimination, vous repartez avec quatre victoires individuelles et ce voyage aux Philippines que vous avez gagné lors de la dernière épreuve de confort. Cette aventure, ça restera l’une des plus belles de votre vie ?
Des belles aventures, j’oserais dire que j’en ai connu d’encore plus belles avec mon mariage et mes enfants ! Mais oui, c'est une très belle aventure. Une expérience extrêmement dure qui va me faire changer. Dans ma façon de voir les choses, d’aborder les gens. C’est aussi plein de belles rencontres et des moments que je n’aurais jamais pu vivre autrement, comme cette journée que nous avons passée sur la rizière. Il y a plein de bonnes choses à retenir… et de moins bonnes que j’accepte.
Plusieurs mois après, on vous sent mitigé. Vous n’avez toujours pas digéré ?
J’accepte d’être sorti. En tant que téléspectateur, je trouve que c’est le fruit d’une belle alliance entre les filles. C’est très bien joué. Mais les explications qui ont été données me laissent amer. Laura est venue me voir après, je lui ai pardonné. Clémence aussi. C’est juste Julie. Même si elle peut se cacher derrière le jeu, je n’ai reçu aucun message de sa part. Or, le tournage s’est terminé il y a six mois. On peut être stratège comme Rudy et Alexandre qui ont joué sans jamais blesser personne. Mais là, j'avoue que j’ai été blessé qu’on joue avec mes valeurs et mes sentiments. Et qu’on s’en serve contre moi. C’est une blessure qu’il faudra cicatriser, j’espère après la diffusion. Mais six mois sans le moindre contact, c’est dur. J’ai essayé d’aller la trouver à la fin de l’aventure. Mais il n’y a eu aucun mot, aucun geste de sa part.
Un petit coup de fil de sa part après la diffusion vous ferait du bien ?
Plus maintenant. C’est beaucoup trop tard. Après, c’est une expérience de vie. Et ça ne peut que rendre plus fort.
Pour terminer sur une note positive Gilles, on a vu à quel point vous étiez fier de vos filles. Qu’ont-elles pensé de leur papa à la télévision ?
Elles ont 2 et 4 ans, mais la plus âgée fait très bien le lien entre le moment où je suis parti et la diffusion. Elle est contente parce que j’ai eu des victoires. Encore maintenant, elle me dit "Allez les jaunes !". Je crois que dans notre famille, on est plus dans le côté équipe que dans le côté s’éliminer les uns les autres. Mais sinon, elle est fière, oui. Même si le soir, lorsque je la couche, elle me dit : "Tu ne repars pas, hein ?".
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