Dans "Plonger", le nouveau film de Mélanie Laurent, Gilles Lellouche a le cœur brisé… et il aime ça

Jérôme Vermelin et David Verhaeghe
Publié le 4 décembre 2017 à 9h24
Dans "Plonger", le nouveau film de Mélanie Laurent, Gilles Lellouche a le cœur brisé… et il aime ça

ZOOM - Gilles Lellouche incarne un grand reporter abandonné par l’amour de sa vie dans "Plonger", le nouveau film de Mélanie Laurent. L’occasion de montrer une nouvelle facette de son immense talent... et de pleurer des rivières de larmes.

Mélanie Laurent réalisatrice, l’histoire continue. Après ses deux premiers longs-métrages, Les Adoptés (2011) et Respire (2014), la comédienne s’était essayée au documentaire en co-réalisant avec Cyril Dion l’étonnant Demain, petit manuel des bonnes initiatives pour sauver la planète qui avait dépassé le million d’entrées en France, en 2015. Avant d’être couronné par un César. 

La jeune femme revient à la fiction avec Plonger, adaptation du roman éponyme de l’écrivain et journaliste Christophe Ono-dit-Biot, paru en 2013. Ou l’histoire d’amour passionnée entre César, un ancien reporter de guerre, et Paz, une photographe espagnole qui a soif de liberté. Alors qu’elle vient de donner naissance à leur enfant, celle-ci disparaît du jour au lendemain sans explication…

Le fait de pleurer, c’est d’une façon masochiste, quelque chose d’assez jouissif
Gilles Lellouche

A l’écran, ce couple hors norme est campé par Gilles Lellouche, dans un registre inhabituel, et la comédienne espagnole Maria Valverde, qu’on a vu cette année dans Ce qui nous lie de Cédric Klapisch. "C’est vrai que c’est mon premier mélo pur et dur", confie à LCI celui qui triomphe actuellement en animateur de soirée ringard dans Le Sens de la fête, la comédie d’Olivier Nakache et Eric Toledano.

"Le fait de pleurer, c’est d’une façon masochiste, quelque chose d’assez jouissif", avoue le grand copain de Jean Dujardin. "On a peu d’occasions de pleurer dans la vie, heureusement, et je touche du bois. Moi j’aime aussi pleurer au cinéma, j’aime ce confort dans lequel on est dans une salle obscure, bien planqué. Je trouve ça assez agréable."

Ce dont sa réalisatrice ne va pas se plaindre. "J’avais besoin d’un acteur terrien, j’avais besoin d’un acteur puissant, drôle", confirme Mélanie Laurent, ravie de l’expérience. "Surtout j’avais besoin d’un acteur qui allait accepter que je vienne un petit peu gratter derrière tout ça pour voir un homme sensible." Nomination au César en vue ?  


Jérôme Vermelin et David Verhaeghe

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