VIDEO – "Dix pour cent" sur France 2 : Thomas Thévenoud aurait proposé ses services à Dominique Besnehard

C’est la série française du moment. France 2 donne ce soir le coup d’envoi de la deuxième saison de "Dix pour cent", satire mordante du monde du showbiz français, et des agents de stars en particulier. L’occasion pour le producteur Dominique Besnehard, son co-créateur, de faire quelques confidences au micro du journaliste Thomas Sotto, ce mercredi, dans la matinale de nos confrères d’Europe 1. 

Alors que la station venait de diffuser un sujet sur la comparution, aujourd’hui, de l’ancien secrétaire d’Etat Thomas Thévenoud, devant le tribunal correctionnel de Paris, celui qui exerça lui-même le métier d’agent de longues années a fait une étonnante révélation : "L’autre fois, j’étais dans un restaurant avec Françoise Fabian et il s’est approché de moi, m’a donné sa carte et m’a dit : ‘Vous savez, un jour j’aimerai bien être dans Dix pour cent, être acteur’. Moi je n’ai rien répondu mais Françoise Fabian lui a dit : ‘payez déjà vos impôts et après on verra."

"On ne peut pas dire qu'il soit sympathique. Dès lors qu'on ne paie pas ses impôts et qu'on n'essaie pas d'être un bon citoyen... surtout quand on fait de la politique et qu'on demande aux gens de se serrer la ceinture", a poursuivi sur Europe 1 Dominique Besnehard, qui a donné par ailleurs son avis sur les talents d’acteurs des candidats à l’élection présidentielle. 

"Le personnage de François Fillon, c'est quand même quelque chose. Mais est-ce qu'il serait assez drôle pour faire un personnage ?", s’est-il interrogé. "Parce qu’il faut quand même de la comédie. Mélenchon est le meilleur acteur de tous, c'est un acteur formidable", a-t-il estimé à propos du candidat de La France Insoumise, régulièrement loué pour ses qualités de tribun, y compris par ses adversaires.

Fin mars, Dominique Besnehard avait fait sensation, déjà sur Europe 1, en affirmant avoir proposé à François Hollande de jouer dans la série. Ce dont il s’était défendu quelques heures plus tard devant l’ampleur du buzz. "Je ne me souviens même plus l'avoir dit (...) Les plaisanteries et l'humour, ça existe. C'est n'importe quoi", avait-il réagi sur France Inter tandis que l’Elysée démentait l’information.