VIDEO - En aparté avec Virginie Efira : "Jouer la comédie, c’est très thérapeutique"

Son image a définitivement changé. Depuis l'épatant Victoria qui lui avait valu sa première nomination au César de la meilleure actrice en 2017, Virginie Efira est entrée dans une nouvelle dimension. Aussi à l’aise dans le drame que la comédie, encore meilleure lorsque ses personnages oscillent entre les deux, elle a confirmé son talent singulier dans Le Grand Bain, Un amour impossible, Continuer ou encore Sibyl.  

On la retrouve cette semaine dans Police d’Anne Fontaine, où elle incarne une femme flic en proie à un double dilemme intime et professionnel. Le 21 octobre, elle donnera la réplique à Albert Dupontel dans Adieu les cons où elle sera une femme gravement malade qui part à la recherche de son enfant né sous X. Plus loin, on l’attend avec impatience en mai prochain, sans doute au Festival de Cannes, dans Benedetta de Paul Verhoeven, l’histoire vraie d’une nonne homosexuelle, dans l’Italie du XVIIe siècle.

Le point commun à tous ses personnages ? "Quand j’ai commencé le cinéma, il y avait une sorte de rôle que j’avais tout le temps. C’était un peu la femme indépendante mais quand même sensible et tout ça", confie-t-elle dans l’interview En aparté de LCI.fr. "Et puis là, j’ai quand même plusieurs films qui doivent sortir où je me dis "tiens je joue quand même des pathologies assez importantes’. Même si dans Police, ça va, elle tient encore à peu près sur ses jambes." 

Le cinéma ne serait-il pas alors une forme de thérapie ? "Je vous rassure, tout va bien !", sourit Virginie Efira. "Même si j’ai parfois l’impression que c’est quand même une psychanalyse en mouvement. Attention, je ne fais pas ce métier pour me soigner. Parce que je ne connais pas très bien ma maladie. Mais si thérapeutique, c’est 'qui aide à aller mieux', et bien moi, oui, je dirais que c’est très thérapeutique."

>> Police, de Anne Fontaine. Avec Virginie Efira, Omar Sy, Grégory Gadebois. En salles depuis mercredi.