L’acteur américain a signé mercredi un accord de partenariat entre son ONG et la ville de Cracovie.Il s’est engagé à fournir une aide significative en faveur des réfugiés ukrainiens.Pour lui, la crise déclenchée par l’invasion russe menace l’ensemble de la planète.
Il s’était rendu à Kiev aux premières heures de l’invasion russe pour tourner un documentaire. L’acteur américain Sean Penn, 61 ans, poursuit son engagement envers l’Ukraine puisqu’il était mercredi en Pologne afin de signer un accord avec la municipalité de Cracovie pour apporter son aide aux réfugiés.
Core, sa fondation humanitaire créée en 2010 au moment du séisme en Haïti, va en effet ouvrir un bureau sur place et lancer un programme d’activités éducatives et contribuer au financement de travaux de rénovation de locaux inoccupés pour accueillir une cinquantaine de personnes déplacées par la guerre.
N’importe quelle personne saine d’esprit sait que les ramifications de cette horrible invasion vont bien au-delà de l’Ukraine
Sean Penn mercredi à Cracovie
"Nous vivons un réel moment de bascule", a expliqué Sean Penn lors d’une conférence de presse en présence du maire de la ville Jacek Majchrowski. "Nous, les Américains, sommes au sommet d’une colline sur laquelle est planté notre drapeau. Et nous allons le perdre de vue si nous ne venons pas en aide à l’Ukraine avec tous les moyens en notre possession".
Pour l’acteur, la crise déclenchée par la Russie est un danger pour tout l’équilibre géopolitique de la planète. "N’importe quelle personne saine d’esprit sait que les ramifications de cette horrible invasion vont bien au-delà de l’Ukraine", a-t-il insisté. "Et elles arriveront devant notre porte, que ce soit en Europe, aux États-Unis ou en Afrique. C’est un moment clé. Et nous sommes très motivés."
Fin février, Sean Penn avait posé ses caméras en Ukraine, quelques jours avant le début de l’invasion russe. Il avait quitté le pays une semaine plus tard en passant par la Pologne après avoir abandonné sa voiture sur le bord d'une route. Lors de son séjour, il avait eu l’occasion de rencontrer le président Zelensky, la veille des premiers mouvements russes.
"Je ne sais pas s’il savait qu’il était né pour ça, mais il m’a paru clair que j’étais en présence de quelqu’un qui représente la version moderne du courage, de la dignité et de l’amour", a-t-il raconté sur CNN. "C’était un moment extraordinaire. Il m’a impressionné, il m’a ému et j’étais terrifié pour lui".
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