AFFAIRE DE FAMILLE - La décision du tribunal de Nanterre de reconnaître Johnny Hallyday comme résident français constitue non pas une victoire mais "un tournant" dans le litige sur l'héritage du chanteur, affirme l'avocat de David Hallyday à LCI. Sylvie Vartan a de son côté qualifié cette décision de "juste et sage".
Selon son avocat, l'un de ses premiers réflexes a été d'appeler sa sœur Laura. David Hallyday s'est réjoui de la décision du tribunal de Nanterre, qui s'est déclaré mardi compétent pour trancher la question de l'héritage de Johnny Hallyday en reconnaissant le chanteur comme résident français et non comme résident américain, comme le réclamait sa veuve Laeticia.
"Ce n'est pas nécessairement une victoire car mettre des dossier familiaux devant les tribunaux, ce n'est pas tout à fait ce qu'on aurait voulu. Cela étant, ça devient un tournant essentiel pour nous", a réagi pour LCI Me Pierre-Jean Douvier, l'avocat de David Hallyday. Son client lui a "exprimé son bonheur" et s'est dit "très très heureux".
La procédure pourrait durer 10 ans sans accord à l'amiable
"Il voit désormais que la famille Hallyday est reconnue, aussi bien ses enfants que ceux que pourrait avoir Laura. Il pense aussi à ses deux petites sœurs Jade et Joy", note l'avocat, qui souligne "une décision extrêmement bien motivée" de la part du tribunal de Nanterre. Sylvie Vartan l'a elle qualifiée de "juste et sage". "Elle estime que ce jugement n'est qu'une première étape et que l'affaire est loin d'être terminée", a déclaré son avocat Me Roland Perez au Parisien.
"Elle espère que cela va inciter les différentes parties à aller vers un accord, comme les invite d'ailleurs le tribunal à la fin de son jugement. Elle souhaite qu'un apaisement soit vite trouvé. Ce serait bien pour tout le monde, y compris pour les petites filles qui se retrouvent mêlées à une procédure bien violente", a-t-il ajouté.
Me Ardavan Amir-Aslani, conseil de Laeticia, a de son côté immédiatement fait part de son intention de faire appel. "Je ne vous cache pas ma stupéfaction et ma consternation au vu de cette décision, je constate que des éléments factuels incontestables ont été écartés au profit des arguments fallacieux développés par la partie adverse", a-t-il déclaré. "Le mot défaite n'existe pas, ni dans mon langage ni dans le langage de ma cliente. C'est une bataille de perdue, mais la guerre est loin d'être terminée", a-t-il confié à l'AFP.
La prochaine étape française de ce dossier se jouera donc à la cour d'appel de Versailles, où une audience ne devrait cependant pas avoir lieu avant l'année prochaine. Selon les différents acteurs du dossier, la procédure pourrait durer une décennie faute d'accord à l'amiable.
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