L'acteur, à l'affiche du film "Tirailleurs" est revenu sur la polémique autour de son interview donnée au "Parisien".Sur TMC, il a estimé ne "rien devoir à personne".Et a dénoncé des attaques qui ne visent pas ses propos, mais directement sa personne.
"Je suis habitué". Omar Sy est revenu, mardi 3 janvier dans l'émission Quotidien, sur la polémique suscitée par son interview dans Le Parisien. Alors que l'acteur est en pleine promotion pour son film Tirailleurs, qui raconte l'histoire d'un père et son fils sénégalais au cœur de la Première Guerre mondiale, il a été la cible de plusieurs critiques, de l'eurodéputé macronienne Nathalie Loiseau au député Rassemblement national Julien Odoul, pour ses propos, notamment sur la guerre en Ukraine.
Interrogé dans le quotidien le 1er janvier dernier sur son ressenti sur le conflit, Omar Sy avait alors affirmé que cette guerre n'avait pas été "une révélation" pour lui. "Comme j’ai de la famille ailleurs, en Afrique, je sais qu’il y a toujours eu des enfants en guerre, des familles brisées et des parents qui perdent leurs gamins, des gosses qui deviennent orphelins. Ça n’a jamais cessé depuis la Seconde Guerre mondiale. Je suis surpris que les gens soient si atteints", s'était-il étonné avant de questionner : "Ça veut dire que quand c’est en Afrique, vous êtes moins atteints ?" Une interrogation reprise par de nombreux détracteurs et au cœur des critiques.
Ce n'est pas vraiment ce que je dis le problème, je le vois bien, c'est ce que je suis
Omar Sy
Pourtant, dans l'interview donnée au Parisien, Omar Sy avait ensuite poursuivi sur ce thème, assurant que la guerre lui avait "toujours fait un truc". "Une guerre, c’est l’humanité qui sombre, même quand c’est à l’autre bout du monde. On se rappelle que l’homme est capable d’envahir, d’attaquer des civils, des enfants. On a l’impression qu’il faut attendre l’Ukraine pour s’en rendre compte. Oh, les copains ? Je vois ça depuis que je suis petit. Quand c’est loin, on se dit que là-bas, ce sont des sauvages, nous, on ne fait plus ça", avait-il déploré.
Des propos qu'il assume aujourd'hui. Interrogé par Yann Barthès, l'acteur a dénoncé un "système qui est en place à chaque fois que je sors de ma petite cachette avec ma petite barbe". "Sur ce que j'ai dit, je n'ai pas envie de rentrer dans des explications, ce que j'ai dit, je l'ai dit, comprenne qui voudra, et si vous voulez comprendre autre chose, comprenez autre chose. Finalement, ce n'est pas vraiment ce que je dis le problème, je le vois bien, c'est ce que je suis", a estimé l'acteur avant de déplorer la polémique alors qu'il fait la promotion de son film "qui parle bien de la France, qui parle bien de la guerre".
"Maintenant, on essaie de dire autre chose, on essaie de faire un nuage de fumée autour de la promotion de ce film et ce qui est clair, c'est que ce n'est pas ce que je dis que l'on attaque, c'est moi. Et ce n'est pas un problème", a-t-il également lancé. Interrogé sur ses autres propos polémiques concernant la présence de la patrouille de France au Festival de Cannes pour le film Top Gun : Maverick, - où il a estimé que les tirailleurs méritaient "beaucoup plus que Tom Cruise" la Patrouille de France - il a refusé de s'expliquer.
"Ce que je dis est assez clair [...] je ne vais pas rentrer dans le système d'expliquer ce que je dis", a-t-il répété dans Quotidien avant de conclure : "Ce que je refuse de faire, c'est de me justifier parce que je ne dois rien à personne, je suis Français". Une phrase qui a entraîné de nombreux applaudissements dans le public de l'émission diffusée sur TMC.
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