VIDÉO - Patrick Bruel : "C’est marrant que je puisse donner l’image de quelqu’un de sûr de moi"

Publié le 2 juin 2021 à 19h14

Source : Sujet TF1 Info

INTERVIEW – Dans "Villa Caprice", en salles cette semaine, Patrick Bruel tient le rôle d’un homme d’affaires qui fait appel au meilleur avocat de France lorsque la justice lui tombe dessus. Un contre-emploi aussi inattendu que savoureux que l’acteur et chanteur raconte à LCI.

C’est un Patrick Bruel inattendu que les spectateurs peuvent découvrir ce mercredi au cinéma dans Villa Caprice, le thriller mis en scène par Bernard Stora. L’acteur et chanteur y incarne Gilles Fontaine, un homme d’affaires dans le collimateur de la justice suite à l’acquisition d’une superbe propriété sur la Côte d’Azur. Pour le défendre, il engage Luc Germon, un ténor de barreau interprété par Niel Arestrup. Entre les deux hommes, une relation ambigüe va se nouer sous les yeux du spectateur, sans qu’on sache très bien qui manipule l’autre… 

"Ce sont deux personnalités très fortes, qui ont des points communs", confie Patrick Bruel, dans la vidéo ci-dessus. "Ce sont des gens qui sont seuls, qui ont réussi dans la vie mais pas forcément leur vie. Qui n’ont pas d’enfant. Qui se sont construit sur l’image d’un père. Tout laisse penser qu’ils pourraient devenir amis… Mais c’est une des failles. Et c’est ça qui est intéressant avec ces personnages : leurs failles."

Je suis assez éloigné de ce personnage. Je n’ai aucun cynisme. Et c’est de construire autour de ce cynisme que j’ai trouvé intéressant
Patrick Bruel

Si Patrick Bruel a déjà une longue carrière d’acteur derrière lui, depuis Le Coup de Sirocco d’Alexandre Arcady en 1978, Villa Caprice lui offre un véritable contre-emploi, sombre et manipulateur, loin de son image de chanteur populaire. "On arrive toujours avec ses bagages, quand on arrive sur un plateau", observe-t-il. "On va certainement chercher des choses en soi. Mais là je suis assez éloigné de ce personnage. Je n’ai aucun cynisme. Et c’est de construire autour de ce cynisme que j’ai trouvé intéressant."

Lorsqu’on lui demande s’il partage l’assurance de son personnage dans la vie de tous les jours, l’interprète de "Casser la voix" tempère direct. "C’est marrant que je puisse donner l’image de quelqu’un de sûr de moi. Parce que je ne crois pas l’être. Je suis toujours dans l’action, toujours dans le projet. Je suis sûr de ce que j’ai envie de faire, sûr de mes convictions. Sûr qu’il faut toujours donner le meilleur de soi-même et faire de son mieux. Mais sinon, je ne suis jamais sûr de rien."

Un tournage... pendant sa tournée

Pour l’anecdote, Patrick Bruel a tourné Villa Caprice en même temps qu’il défendait son dernier album sur scène, quittant ses partenaires chaque soir pour retrouver ses fans. Sans la musique, aurait-il tourné davantage toutes ces années ? "Oui, bien sûr !", répond de façon catégorique celui qui a été nommé au César du meilleur acteur en 2013 pour son rôle irrésistible dans Le Prénom

"J’aurais pu faire beaucoup plus de films. Mais je suis quand même très content de ceux que j’ai fait. Certains réalisateurs ne m’ont pas fait confiance, parce que l’image du chanteur pouvait les encombrer, ce qui est compréhensible. Mais ceux qui m’ont fait confiance en ont été heureux et moi aussi."

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"Le cinéma, c’est la vie en mieux", c'est le podcast qui va vous donner envie de retourner au ciné. Dans chaque épisode, Jérôme Vermelin part à la rencontre des acteurs, des réalisateurs, des producteurs et de tous ceux qui font l’actualité du Septième art. Ils partagent avec lui leur passion du métier. Les films qui leur ont donné envie de sauter le pas. Et leurs petits secrets de tournage...


Jérôme VERMELIN

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