SUCCESSION - Deux pièces d'armures du XVIe siècle, dérobées en 1983, ont été restituées ce mercredi au musée du Louvre. Les policiers en charge de lutter contre le trafic de biens culturels ont retrouvé leur trace en marge d'une vente aux enchères.
C'est une affaire résolue. Un casque et une dossière d'armure (haut du dos) de la Renaissance, léguées au musée du Louvre par la famille Rothschild en 1922, avant d'être mystérieusement dérobées dans la nuit du 31 mai 1983, ont retrouvé leur place dans le musée parisien ce mercredi.
"J'étais certain qu'on les verrait réapparaître un jour car ce sont des objets trop particuliers", se réjouit Philippe Malgouyres, conservateur en chef du patrimoine au département des objets d'art du Louvre. "Mais je ne pouvais pas imaginer que le scénario soit aussi favorable, à savoir qu'il s'agisse d'un recel en France et que les deux objets soient encore ensemble".
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Estimées à plus d'un million d'euros, ces pièces rares ont probablement circulé entre plusieurs intermédiaires. L'auteur du vol n'a toutefois pas été identifié. "C'est un agent de surveillance qui a découvert le vol à l'ouverture du musée avec une effraction de la vitrine", raconte Jean-Luc Martinez, le président-directeur du Louvre dans le reportage en tête de cet article.
Une partie seulement des pièces exposées dans la vitrine brisée avait été emportée. Était-ce un amateur ? En tout cas, "cela ne donne pas l'idée d'un gang international très bien organisé", commente-t-il en riant.
Une alerte lancée par un expert en antiquités militaires
Alors qu'ils redoutaient de les voir disparaître dans la nature ad vitam aeternam, les policiers de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont parvenus à mettre la main sur ces œuvres à la suite d'une alerte lancée en janvier dernier par un expert en antiquités militaires.
Sollicité pour expertiser ces œuvres dans le cadre de la succession d'un Bordelais, les doutes du spécialiste sur l'origine des pièces se sont confirmés. La police a vérifié leur provenance avec Interpol et sur Treima, le fichier qui recense actuellement 100.000 œuvres d'art volées. Elle a ainsi pu attester que ces œuvres avaient été initialement volées.
L'enquête, ouverte par le parquet de Bordeaux pour recel, tentera de déterminer comment les deux pièces, incrustées d'or et d'argent selon la technique du damasquinage (probablement réalisées par un atelier milanais vers 1560-1580) ont atterri chez le Bordelais dont la famille réglait la succession.
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En attendant, le musée du Louvre savoure leur retour et donne rendez-vous aux visiteurs dès sa réouverture pour venir les contempler. "Ce sont des armes de prestige, d'un savoir-faire virtuose, un peu l'équivalent des voitures de luxe aujourd'hui", a ajouté Philippe Malgouyres. "Au XVIe siècle en Occident, les armes deviennent des objets de très grand luxe, l'armure devient un endroit de luxe et d'ornement qui n'a rien à voir avec son usage".
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