TOP - Attention tout le monde, le dernier reboot des aventures de l'homme-araignée, "Spider-Man: Homecoming", déploie sa toile dans les salles françaises ce mercredi. A cette occasion, retour sur les trois meilleures adaptations de "Spider-man" au cinéma.
Avant Spider-Man : Homecoming, en salles ce mercredi, le super-héros lanceur de toile a été décliné en 6 films, avec 3 acteurs différents, le tout depuis seulement 15 ans. Incroyable mais vrai : avant la première version de Sam Raimi en 2002, Spider-Man n'avait jamais été adapté sur grand écran. Les fans ne connaissaient alors que la BD, la série animée et un téléfilm d'une ahurissante vacuité.
Après la trilogie de Sam Raimi et le diptyque de Marc Webb, la franchise renait donc avec un nouveau visage, scellant les noces entre Sony et Marvel. Pour ceux qui veulent découvrir les précédentes adaptations (et rattraper le temps perdu), voici un top 3, forcément subjectif !
3. SPIDER-MAN HOMECOMING (Jon Watts, 2017)
Ça raconte quoi ? Après ses spectaculaires débuts dans Captain America : Civil War, le jeune Peter Parker découvre peu à peu sa nouvelle identité, celle de Spider-Man. Galvanisé par son expérience avec les Avengers, Peter rentre chez lui auprès de sa tante May, sous l’œil attentif de son nouveau mentor, Tony Stark. Il s’efforce de reprendre sa vie d’avant, mais au fond de lui, Peter rêve de se prouver qu’il est plus que le sympathique super héros du quartier. L’apparition d’un nouvel ennemi, le Vautour, va mettre en danger tout ce qui compte pour lui...
Pourquoi c’est notre numéro 3. Parce que c’est mieux que les deux précédents reboot (The Amazing Spider-man en 2012 et The Amazing Spider-Man : le destin d’un Héros en 2014) avec Andrew Garfield dans le costume de l’homme-araignée. Un reboot parfait pour la génération Snapchat dont la modernité et la diversité en font le complément idéal aux films de Sam Raimi. Le Britannique Tom Holland (21 ans) y est impec.
2. SPIDER-MAN (Sam Raimi, 2002)
Ça raconte quoi ? Orphelin, Peter Parker est élevé par sa tante May et son oncle Ben dans le quartier Queens de New York. Tout en poursuivant ses études à l'université, il trouve un emploi de photographe au journal Daily Bugle. Il partage son appartement avec Harry Osborn, son meilleur ami, et rêve de séduire la belle Mary Jane. Cependant, après avoir été mordu par une araignée génétiquement modifiée, Peter voit son agilité et sa force s'accroître et se découvre des pouvoirs surnaturels. Devenu Spider-Man, il décide d'utiliser ses nouvelles capacités au service du bien.
Pourquoi c’est notre numéro 2. Ce premier volet d'un personnage héroïque, certes, mais dont les actes et les pensées sont soumis à une schizophrénie fondatrice est vu en France par 6,4 millions de spectateurs et récolte 820 millions de dollars de recettes. Dans les Etats-Unis de l'après-11 septembre 2001, le succès colossal du film donne matière à discussion. En France, on est content de voir un film de super-héros à la fois fun et tourmenté.
1. SPIDER-MAN 2 (Sam Raimi, 2004)
Ça raconte quoi ? Écartelé entre son identité secrète de Spider-Man et sa vie d’étudiant, Peter Parker n’a pas réussi à garder celle qu’il aime, Mary Jane, devenue comédienne et qui fréquente quelqu’un d’autre. Guidé par son seul sens du devoir, Peter vit désormais chacun de ses pouvoirs à la fois comme un don et comme une malédiction.
Pourquoi c’est le numéro 1. Spider-Man 2 est la conjonction parfaite entre l’attente suscitée par le premier, le respect du comics originel et le divertissement populaire au sens noble du terme. Une sorte d’auto-analyse doublée d’une réflexion sur la nature même du superhéros. Sam Raimi, qui trouve ici la juste mesure entre frivolité et noirceur, cinéma indépendant et super-production, n’hésite pas à mettre en avant l’identité morcelée de Parker. Le super-héros se demande si, à force de sauver la veuve et l’orphelin, il n’est pas en train de passer à côté de sa vie à lui et de celle qu’il aime. Tout comme le premier, en mieux.