Le rappeur et chanteur était l'invité exceptionnel du 20H de TF1 ce dimanche 11 décembre.L'occasion d'évoquer la clôture de la Coupe du monde, qu'il assurera depuis Doha, au Qatar, ou encore son dernier album, à la croisée de plusieurs hommages musicaux.Sans oublier une surprise : l'emblématique générique du 20H, remixé par la star internationale.
Dimanche prochain, ce sera avec lui que les supporters célébreront la fin de la Coupe du monde de football depuis Doha, au Qatar : le chanteur et rappeur Gims, ambassadeur de l'un des hymnes de la compétition, le titre "Arhbo", se produira devant des centaines de millions de téléspectateurs. Sur le plateau du 20H de TF1 ce dimanche 11 décembre, la star est revenue sur ce défi qui l'attend, mais aussi sur son dernier opus et son goût pour l'enlacement des styles musicaux. La preuve en est, il s'est permis de réorchestrer le générique du 20H.
"Un événement aussi gros pour un si petit pays, je suis bluffé"
Alors que plusieurs artistes de renom ont refusé l'invitation du Qatar, Gims a à nouveau assumé son choix de chanter pour le Mondial malgré les nombreuses polémiques qui entourent la compétition. "On était sur place avec les équipes. C'est incroyable, on a rencontré des Français, énormément de gens", a-t-il voulu rassurer, dans la vidéo à retrouver en tête d'article. Une "ambiance de dingue", a insisté le chanteur, disant avoir rencontré les joueurs français, et citant également "l'engouement derrière le Maroc", qui vient de décrocher son ticket pour la demi-finale face aux Bleus : "On réalise que c'est toute l'Afrique qui est derrière cette nation, le Qatar a permis cela", a-t-il défendu.
"Un événement aussi gros pour un si petit pays, je suis bluffé", a poursuivi le rappeur, se disant "fier de participer", et avant de "remercier" le pays hôte pour cela. "On a besoin d'un peu de légèreté, on a traversé des moments difficiles. On a besoin de rêver, kiffer comme diraient les jeunes, et de décompresser un petit peu, donc j'espère vraiment que c'est ce qui va rester de ce Mondial", a ajouté Gims. Et d'envoyer ensuite tous ses encouragements à l'équipe de France pour la dernière ligne droite de la compétition : "Allez les Bleus, à fond".
Un album multi-hommages
L'artiste aux six millions d'albums vendus est également revenu sur son dernier opus, sorti le 2 décembre dernier : Les dernières volontés de Mozart, dans lequel il voulait "rendre hommage à ces virtuoses, Mozart, Bach, Beethoven". "Je pense que c'est un peu leur héritage que l'on a aujourd'hui", a-t-il salué. "La musique est partout, c'est intemporel."
Outre la musique classique, se croisent aussi sur ce disque des inspirations de chanson française, avec une incursion dans l'univers d'Edith Piaf, mais aussi de rap, de pop et également de rumba congolaise, un clin d'œil aux origines du chanteur. "Je vois comme un multivers, j'ai une fenêtre qui s'ouvre sur tous les styles de musique. J'ai envie de faire découvrir par mes réseaux et ma musique des musiques que les gens n'écoutent pas forcément alors qu'elles sont magnifiques", a-t-il expliqué.
Deux nouveaux génériques du 20H signés Gims
C'est dans cet esprit d'alliages musicaux que Gims s'est attelé à revisiter l'iconique générique du 20H de TF1, qui n'a pas bougé d'une note depuis plus de 30 ans. "J'aime beaucoup ce générique, qui est une institution, je ne prétends pas à quoi que ce soit, mais c'est un honneur pour moi de pouvoir y toucher ne serait-ce que quelques secondes", a déclaré l'artiste, en dévoilant deux versions : un morceau davantage classique, composé de chœurs et enregistré depuis son studio, puis un autre empreint de rumba congolaise et d'accents afros, un rythme plus dansant qui a clôturé l'édition du 20H ce dimanche.
Exit le générique original, "qui se veut angoissant", "très solennel", Gims a voulu "apporter un peu de légèreté et de rumba congolaise, ce sont mes racines, elles font partie de ma musique et de la musique en France". Confiant "aimer beaucoup" le journal télévisé de TF1, il s'est d'ailleurs dit "vraiment concerné et touché par ce qu'il se passe" dans l'actualité. "Je fais un métier où on a besoin des gens, ce qui leur arrive me touche. (...) Je sais que je suis privilégié, j'ai une place qui n'est pas celle de tout le monde, mais je sais d'où je viens, je suis plus à même de parler de situations précaires ou autres", a-t-il reconnu.
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