VIDÉO - "Avatar 2", le second opus tant attendu des fans, treize ans après le premier

Les fans du premier Avatar attendaient cette suite depuis 2009 : James Cameron les a fait patienter treize ans avant de poursuivre les aventures des Na'vi, ces personnages extraterrestres à la peau bleue, énigmatiques et attachants. "Ce n’est pas comme si j’avais passé mon temps en vacances, au bord d'une piscine à me faire les ongles. J’ai pris huit ans pour faire de l’exploration sous-marine et explorer les fosses les plus profondes de la planète", explique celui qui est par ailleurs explorateur de fonds marins, dans le reportage du 13H de TF1 en tête d'article.

Cette passion pour les profondeurs a nourri l’écriture d’Avatar : La voie de l’eau. Dans ce deuxième opus, les héros rencontrent le peuple de la mer de leur planète Pandora, un paradis luxuriant devenu la cible des appétits des humains. Pour tourner les nombreuses scènes sous-marines à couper le souffle, il a fallu améliorer la technologie du film. La performance capture, qui consiste à enregistrer les gestes et les expressions des acteurs dans les moindres détails, a dû être adaptée au milieu aquatique, non sans difficultés pour les interprètes. 

"Les mouvements sont très différents sous l'eau, on a tendance à s'agiter tout le temps, on donne désespérément des coups de jambe pour rester en place alors qu'il faut précisément rester calme", décrit Kate Winslet, l'une des actrices du long-métrage. "James m'a dit : 'tu vas devoir retenir ton souffle trois ou quatre minutes d'affilée'. Mais moi j'ai répondu que je ne peux pas retenir ma respiration plus de 30 secondes ! Il m'a dit 'si, si, tu pourras le faire'. C'est tout James", raconte également sa comparse Sigourney Weaver, également présente au casting. 

Et pour cause, le réalisateur canadien, qui avait aussi signé l'iconique Titanic, aime relever les défis : le budget de ce deuxième film avoisine les 350 millions de dollars. Et le troisième opus est déjà tourné, tandis que les quatrième et cinquième seraient déjà écrits. James Cameron n’a donc pas d’autre choix que de renouveler l’exploit de son premier Avatar, plus gros succès cinématographique de tous les temps.