Vu de Twitter : vus par "Enquête exclusive", les campus américains ne font plus rêver les Twittos

par Jennifer LESIEUR
Publié le 22 décembre 2014 à 8h30
Vu de Twitter : vus par "Enquête exclusive", les campus américains ne font plus rêver les Twittos

REVUE DE TWEETS – Dimanche 21 décembre, "Enquête exclusive" sur M6 s'est penché sur les campus américains, faux vendeurs de rêve et d'excellence qui poussent les étudiants à la ruine et aux trafics. Bernard de la Villardière est là pour s'indigner : les Twittos aussi.

Bâtiments grandioses, équipements dernier cri, pom-pom girls vitaminées : les facultés américaines fascinent et vendent une image de perfection académique à prix d'or. Aux États-Unis, une année universitaire peut coûter jusqu'à 50 000 euros. Un rêve auquel accèdent 8 000 Français chaque année. Pour financer ses études, un adolescent sur trois s'endette. Sous pression, les étudiants n'ont pas droit à l'erreur : pour tenir et augmenter leurs performances intellectuelles, ils sont de plus en plus nombreux à se procurer sous le manteau des "study aids", des produits dopants.

Des Fraternités qui portent mal leur nom

Fausses ordonnances, deals organisés sur internet : le trafic de ces drogues spécialement dédiées aux campus prend aujourd'hui une ampleur inquiétante. Pour rembourser leur prêt, certaines jeunes filles ont recours à des pratiques très proches de la prostitution. Elles financent tout ou partie de leurs études en fréquentant des hommes riches et plus âgés, des "sugar daddies". Les caméras d' Enquête Exclusive ont aussi pu s'immiscer au sein des Fraternités : ces communautés aux rites mystérieux sont en fait des réseaux d'influence censés servir plus tard la carrière professionnelle des étudiants. Pour être admis en leur sein, la sélection est drastique et les petits nouveaux sont mis à rude épreuve. Et parfois, les bizutages peuvent tourner au cauchemar.
 


Jennifer LESIEUR

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