Ziggy Marley, le "Fly Rasta" sur les traces de son père

Publié le 19 avril 2014 à 11h51
Ziggy Marley, le "Fly Rasta" sur les traces de son père

REGGAE – Ziggy Marley, l'un des fils de Bob Marley, n'avait pas fait de disques depuis quatre ans. Il a accepté de parler de son nouvel album "Fly Rasta" à metronews, à l’occasion de son concert samedi soir au Trianon, à Paris.

Dans la famille Marley, on demande Ziggy. Le fils aîné de l'un des reggaemen les plus connus au monde a embrassé avec succès une carrière de chanteur. Il sera sur la scène du Trianon samedi pour présenter son nouvel album, Fly Rasta, publié sur Tuff Gong, le label historique fondé par les Wailers, les musiciens qui ont longtemps accompagné Bob Marley. Ce dernier a fondé une dynastie de musiciens sous les feux des projecteurs puisque bon nombre de ses rejetons sont des artistes qui chantent et/ou composent. À l'instar de Stephen, Damian ou Cedella, la sœur qui fait les chœurs sur la chanson "I get up". "Elle est très spéciale et importante. C'est la cerise sur le gâteau", confie Ziggy avec enthousiasme.

Avant cet opus studio, le cinquième de sa carrière solo (en 1979, l’artiste a fondé et longtemps fait partie du groupe Ziggy Marley & the Melody Makers avec certains de ses frères et sœurs dont Cedella), il a sorti Wedd Family Time, un disque pour enfants en 2011. Il a remporté un Grammy Award pour le meilleur album reggae de l'année, comme pour son live Ziggy Marley In Concert plus tôt cette année. Pour mettre en appétit son public après trois ans d'absence, l'auteur-compositeur-interprète de 46 ans s'est illustré sur "LOVE", avec Cody Simpson, un chanteur de 17 ans.

"Le chanvre a beaucoup de bienfaits"

"C'est bien aussi comme ça, cela dépend des fois, la musique n'est pas une science exacte", dit celui qui revendique le fait de prendre son temps pour créer. "LOVE" illustre bien l'atmosphère générale de "Fly Rasta", où cet habitué des récompenses propose un reggae aux arrangements pop agrémenté de quelques featurings. Il est notamment secondé sur le morceau éponyme par le dee-jay historique jamaïcain U-Roy "une légende. C'est un honneur pour moi qu'il soit là". Il parle d'amour dans "You're my Yoko", où on reconnaît une adresse à Orly, sa femme.

Dans le très beau "Lighthouse", les cordes se mêlent au piano et accompagnent avec grâce sa voix au bord de l'éraillement. "Moving forward" évoque l'idée d'un nouveau départ. Ziggy Marley sait raconter des histoires. C'est également un activiste qui s'engage pour la légalisation du cannabis. "Du chanvre", rectifie-t-il. "Cette plante a beaucoup de bienfaits dont il faudrait mieux profiter. Entre autres elle soigne". Tant dans les messages que le talent, Ziggy, artiste à part entière depuis près de trente ans, est bien le fils de son père.  


La rédaction de TF1info

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