Après Amazon, Meta et Microsoft, Google supprime des milliers d'emplois dans le monde

par Benoît LEROY
Publié le 20 janvier 2023 à 16h47
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Source : Les MATINS LCI

Alphabet, qui détient Google, a annoncé vendredi 20 janvier un plan social massif, concernant 12.000 postes dans le monde.
Au total, l'entreprise employait près de 190.000 personnes, fin septembre 2022.
Après plusieurs décennies florissantes, les géants du numérique licencient à tour de bras.

Loi des séries ou véritable tendance de fond ? Après Amazon, Meta et Microsoft, la maison mère de Google - Alphabet - a annoncé ce vendredi 20 janvier la suppression de 12.000 postes dans le monde. Au total, cela concerne environ 6% des effectifs totaux de l'entreprise. Alphabet comptait près de 187.000 employés dans le monde fin septembre 2022.

 

"Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaires", a indiqué Sundar Pichai, patron d'Alphabet dans un courriel adressé aux employés du groupe. "Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché dans un contexte économique différent de celui que nous connaissons aujourd'hui", a-t-il ajouté, précisant que la conjoncture contraignait l'entreprise à réduire ses effectifs.

 

Selon le directeur général d'Alphabet, "l'ensemble des départements, des fonctions, des niveaux de responsabilités et des régions" seront concernées par ces suppressions de postes. Les salariés américains concernés ont déjà été notifiés. Dans les autres pays, la procédure prendra davantage de temps en fonction du droit local du travail. 

Les entreprises de la tech dans une zone de turbulences

Mercredi, le géant informatique américain Microsoft avait annoncé le licenciement d'environ 10.000 employés d'ici fin mars, invoquant notamment l'incertitude économique. Au cours des semaines et des mois précédents, Meta (Facebook, Instagram), Amazon, Twitter ont aussi décidé de se séparer de plusieurs milliers d'employés.

 

Le secteur de la tech fait face à une période difficile dans un contexte de forte inflation et de hausse des taux d'intérêt après une période faste, notamment au plus fort de la pandémie de Covid-19 et des confinements. Dans ce contexte, les annonceurs sont plus réticents à engager des dépenses publicitaires, qui représentent une partie conséquente du chiffre d'affaires d'entreprises comme Google, Facebook ou Twitter. 

Selon le site spécialisé Layoffs.fyi, près de 194.000 salariés du secteur ont perdu leur emploi aux États-Unis depuis début 2022, une évaluation qui ne tient pas compte du plan social de Google.


Benoît LEROY

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