Bouclier tarifaire, chèque alimentaire... Des mesures "justifiées" face à l'inflation record, estime l'économiste Daniel Cohen

L. Co.
Publié le 13 mai 2022 à 11h41
JT Perso
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Source : TF1 Info

Les nouvelles mesures du gouvernement contre l'inflation seront bientôt dévoilées, a annoncé le gouvernement en fin de Conseil des ministres, mercredi.
Sur LCI, ce vendredi 13 avril, Daniel Cohen, président de l'École d'économie à Paris, assurent qu'elles sont toutes justifiées.

Chèque alimentaire, triplement de la prime Macron, suppression de la redevance… Pour faire face à l'inflation galopante, le gouvernement planche sur plusieurs mesures qui devraient être votées avant l'été. Certaines d'entre elles ont d'ailleurs déjà été mises en place, comme le bouclier tarifaire, la prime inflation ou la remise sur les carburants. Mais sont-elles toutes justifiées ? Oui, répond Daniel Cohen, économiste et président de l'École d'économie à Paris, invité ce vendredi 13 avril, sur LCI.

Le coût de la guerre en Ukraine

"Ce qui est d'autant plus justifié, c'est l'ordre de grandeur", ajoute-t-il, évoquant les rallonges en milliards dans le budget de l'État. Et pour cause, ces derniers mois, la reprise économique post-Covid, mais plus récemment, la guerre en Ukraine, ont fait s’envoler les prix. Plusieurs prévisionnistes indiquent par ailleurs qu'ils devraient encore flamber. "C'est une très bonne chose qu'on contribue à ces déséquilibres majeurs. La guerre en Ukraine a un coût, comme le Covid-19, et c'est normal que le gouvernement mette ça sur la table", appuie Daniel Cohen, face à Elizabeth Martichoux.

Mais le gouvernement, en pleine campagne législative, "y répond sans aucune visibilité, c'est très compliqué", déplore Daniel Cohen. Avec ces mesures, "il s’agit de désarmer le vote de ceux qui pourraient se révolter. C'est une préoccupation électoraliste", assure-t-il, pointant le résultat des enquêtes d'opinion. "On ne parle plus que du pouvoir d’achat."

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Reste à savoir qui va payer la facture. Les salariés, les entreprises ou les contribuables ? Car toutes ces mesures vont lourdement peser sur les comptes publics, alors que la dette de la France atteindrait 113,5 % fin 2022. "Il faut que cela soit un peu tout le monde, mais d'une manière juste", prévient l'économiste. "On traverse des crises majeures, on sort à peine de la crise des subprimes en 2010, donc tout cela exige plus de solidarité", poursuit-il, évoquant une hausse d'impôts pour les plus riches, mais aussi une réforme des retraites "qui ne peut pas se régler seul dans un bureau". 


L. Co.

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