ECONOMIE - Le retrait de plusieurs investisseurs de la première banque allemande a fait plonger les titres des autres groupes financiers européens ce vendredi. Le titre de la Deutsche Bank avait perdu plus de 7% dès l'ouverture de la Banque de Francfort.
Les préoccupations sur la solidité de la Deusche Bank continuent de peser sur les marchés. Le retrait de plusieurs investisseurs a fait chuter le titre de la banque allemande de plus de 7% lors de l’ouverture de la banque de Francfort ce vendredi, faisant au passage, chuter les bourses de Paris, Londres, Zurick ou Milan.
A 10h11, le groupe Société Générale perdait 3,94% à 29,60 euros à Paris, après avoir lâché plus de 5%. La banque Barclays reculait, elle, de 3,53% à 161,40 pence à Londres, alors qu’Unicredit perdait 4,81% à 1,94 euro et Santander 4,74% à 3,76 euros. UBS, dont les sièges sont à Bâle et à Zurich, reculait pour sa part de 3,38% à 12,59 francs suisses.
En cette fin de semaine, @DeutscheBank ravive les craintes des opérateurs avec un plongeon de plus de 8% à l’ouverture ce matin #bourse — Mathieu Lebrun (@LEBRUNMATHIEU2) 30 septembre 2016
Le gouvernement allemand entretient l'inquiétude des investisseurs
Il y a "une aggravation de la perception du risque par les investisseurs", constate Alexandre Baradez, un analyste de IG France. Comme le soulignent Les Echos, le risque d’une amende de 14 milliards d’euros et les rumeurs sur un éventuel plan de sauvetage alimentent l’inquiétude des investisseurs. L'information, jeudi, selon laquelle une dizaine de fonds spéculatifs avaient commencé à réduire leur exposition à Deutsche Bank a causé la panique à Wall Street.
Une peur fondée sur bien peu, finalement, puisque l'amende en question a finalement été établie à 5,4 milliards de dollars. Les marchés rassurés, la banque allemande a finalement bondi de 7,54%, peu avant la clôture de la Bourse de Francfort
Les craintes sur la santé financière de Deutsche Bank, une énorme banque aux multiples ramifications internationales, s'étaient particulièrement renforcées dans la soirée. Selon l’analyste financier, cette information avait "mis un peu le feu aux poudres", d'autant que les acteurs financiers s'alarmaient de voir le gouvernement et l'institution financière adopter une stratégie de statu quo.
Le CoCo Bond de Deutsche Bank au plus bas de son histoire >> https://t.co/QsWV51DXsw pic.twitter.com/ASsTJC3siS — Etienne Goetz (@etiennegoetz) 30 septembre 2016
VIDEO - Subprimes : Deutsche Bank, une amende record
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