Vers un Noël meilleur qu'avant la crise pour la SNCF, selon son PDG

Publié le 2 décembre 2021 à 13h02
Photo d'illustration.
Photo d'illustration. - Source : PHILIPPE HUGUEN / AFP

HAUSSE - Sur France Info, Jean-Pierre Farandou, patron de la SNCF, salue "l'appétit de voyage" des Français, et note une forte poussée du nombre de réservations des trains pour ces fêtes de Noël.

Après des mois difficiles à cause de la pandémie et des confinements successifs, bonne nouvelle pour la SNCF. Les réservations avant les vacances de Noël vont bon train, et devraient être meilleures qu'avant la crise sanitaire, a indiqué ce jeudi son PDG, Jean-Pierre Farandou, sur franceinfo.

"Il y a un appétit de voyage très fort", note le PDG, alors que la cinquième vague déferle sur la France. Pour rappel, en 2019, les congés de Noël avait été affectés par la grève contre la réforme des retraites, ceux de 2020 par la pandémie. Cette année, les ventes sont meilleures que 2018, annonce la compagnie ferroviaire.

"On croise les doigts", a relevé Jean-Pierre Farandou, qui ne pense pas "pour le moment" assouplir la possibilité d'annuler son voyage à moins de 3 jours avant le départ, un dispositif mis en place avec la crise sanitaire.

"Depuis la rentrée, ça va mieux"

"Depuis la rentrée, ça va mieux" à la SNCF, a-t-il d'ailleurs indiqué. "Sur une journée normale, on est revenu à une situation correcte, équilibrée, pas tout à fait au niveau peut-être de 2019 (avant la crise sanitaire) mais très proche". "Pourvu que ça dure", s'est-il exclamé.

Cela n'empêchera pourtant pas le groupe d'être dans le rouge sur l'ensemble de l'année 2021, après une perte de 800.000 euros au premier trimestre et de 3 milliards d'euros en 2020. "Le Covid est venu bouleverser tout l'équilibre économique de l'entreprise", a rappelé le dirigeant dans une autre interview au magazine Challenges, parue jeudi.

"Nous avons eu 6 milliards de recettes en moins. Nous avons dû économiser en urgence 2,5 milliards d’euros. Et cette année, on prévoit encore 1,5 milliard d’économie", continue-t-il, avant d'assurer, sur France Info, qu'il n'y aurait pas d'augmentation des prix des billets de trains de grandes lignes, les prix des TER, eux, étant fixés par les régions. "Je veux que tout le monde puisse accéder au TGV", a insisté le PDG.

"Pas de cluster chez nos voyageurs et nos personnels"

Par ailleurs, sur le risque supérieur à 30% de se faire contaminer dans les transports publics selon l'Institut Pasteur, Jean-Pierre Farandou n'y voit aucune preuve. "Il n'y pas de cluster apparent ni chez nos voyageurs, ni chez nos personnels à bord des trains", pointe-t-il, notant en particulier que les contrôleurs qui "passent leur vie dans les trains" n'ont pas été particulièrement affectés.

À partir de ce jeudi 2 décembre, le PDG annonce cependant une nouvelle mesure pour éviter toute contamination : il sera interdit de consommer dans les voitures bar des TGV "pour éviter les regroupements. Le passager devra revenir à sa place pour consommer."


La rédaction de TF1info

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