Les prix des carburants enregistrent une nouvelle baisse.Les tarifs à la pompe sont repassés sous la barre des 2 euros le litre en moyenne en France la semaine dernière, selon les chiffres officiels publiés lundi 21 mars.
Une bonne nouvelle pour les automobilistes français. Les prix des carburants vendus dans les stations-services sont repassés sous la barre des 2 euros en moyenne la semaine dernière. Alors que les prix à la pompe ne cessent d’augmenter depuis le début de l’année, le gazole atteint désormais 1,9755 euro le litre en moyenne après avoir battu le record de 2,1407 euros la semaine d’avant.
Selon les chiffres officiels publiés lundi 21 mars par le ministère de la Transition écologique, le super SP95 est passé de 2,0825 euros à 1,9737 euro et le super SP 95-E10 de 2,0286 à 1,9334 euro.
Les cours du brut actuellement très fragiles
Sur fond de reprise économique mondiale et d’extractions de pétrole toujours limitées des grands producteurs, les cours du pétrole étaient déjà en hausse avant le début de la guerre en Ukraine. Alors que l’invasion russe a poussé les cours du brut à atteindre des sommets avant de baisser à nouveau, ils sont actuellement très fragiles. Le baril de Brent de la mer du Nord valait plus de 110 dollars, lundi 21 mars.
À moins d’un mois de la présidentielle et face à l’envolée des prix du carburant, le Premier ministre Jean Castex avait annoncé une remise à la pompe de 15 centimes par litre de carburant à partir du 1er avril, et ce, pour une durée de 4 mois.
De nouveaux blocages de dépôts pétroliers pour protester
De leur côté, les professionnels du BTP, les pêcheurs, les agriculteurs, et les taxis, en colère contre les annonces du gouvernement, ont organisé de nouveaux barrages filtrants, des blocages de dépôts pétroliers ainsi que de raffineries lundi, afin de protester contre la flambée des prix des carburants en France.
Pour l'heure, les professionnels du secteur pétrolier ne constatent "pas de tension sur les approvisionnements à ce jour". "On n'anticipe pas de tensions", a indiqué une porte-parole de Ufip Energies et Mobilités à l'AFP, avant d'ajouter qu'il y a des "déblocages réguliers des dépôts".
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