Le distributeur français envisage la suppression de près de 1000 postes dans ses sièges en France, a indiqué à l'AFP une source proche du dossier, mercredi.La direction du groupe n'a pas souhaité "faire de commentaire" concernant cette information.
Des centaines d'emplois du groupe Carrefour sont-ils menacés ? Le distributeur envisagerait la suppression de près de 1000 postes dans ses sièges en France, a indiqué une source proche du dossier, mercredi 31 mai, confirmant des informations de presse. Le groupe, lui, a répondu à l'AFP : "Nous ne faisons pas de commentaires, nous privilégions le dialogue avec les partenaires sociaux".
La Lettre A avait de son côté indiqué que "selon (ses) informations, un millier de postes sont ciblés sur le seul périmètre France du groupe" qui a des sièges à Massy (Essonne), Évry (Essonne) et Mondeville (Calvados), et que le total à l'échelle de l'Europe est "toujours en cours d'évaluation". Une source proche du dossier a assuré à l'AFP que le nombre de postes concernés en France serait inférieur à 1000.
Le groupe avait déjà annoncé un plan de "réductions d'effectifs significatives dans chacun" des sièges européens
En marge de l'Assemblée générale du groupe vendredi, le syndicat CFDT avait indiqué sur Twitter s'attendre à "une nouvelle restructuration qui s'annonce avant la fin d'année", ajoutant que "les organisations syndicales devraient être prochainement invitées à négocier un avenant spécifique Sièges pour ce nouveau plan de départ".
Mais les organisations syndicales contactées par l'AFP mardi et mercredi n'ont pas encore été officiellement informées des modalités de ce plan attendu de "transformation des sièges", et ont préféré attendre d'avoir plus d'informations avant de se positionner officiellement.
Lors de la présentation de son plan stratégique à horizon 2026 pour le distributeur, son PDG, Alexandre Bompard, avait annoncé un nouveau plan d'"économies de coûts" de 4 milliards d'euros passant notamment par "des réductions d'effectifs significatives dans chacun" des sièges européens.
Le PDG du groupe n'avait alors pas donné d'indication sur l'ampleur de ces réductions, indiquant simplement qu'"en Europe, il y a un potentiel énorme de mutualisation à exploiter" et que "tout ce qui doit être mutualisé dans notre organisation va l'être".
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