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Inflation : quels sont les secteurs les plus impactés par la hausse des prix ?

S.M avec AFP
Publié le 14 octobre 2022 à 12h11
JT Perso
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Source : JT 20h Semaine

Les prévisions de l'Insee, parues fin septembre, sont confirmées à la mi-octobre.
La hausse des prix à la consommation a bien ralenti à 5,6% sur un an en septembre.
Mais dans le même temps, la hausse des produits alimentaires s'est accélérée, passant de 7,9% en août à 9,9% en septembre.

Les chiffres confirment la première estimation de l'Insee. La hausse des prix à la consommation en France a bien ralenti à 5,6% sur un an en septembre, contre 5,9% en août, rapporte ce vendredi l'Insee dans son dernier rapport, confirmant sa première estimation, parue fin septembre. 

Cette décélération est due au "ralentissement des prix des services (+3,2% après 3,9%) et de l'énergie (+17,9% après 22,7%)", précise l'Institut national de la statistique.

Dans son rapport publié le 14 octobre, l'Insee rapporte que la hausse des prix à la consommation en France a bien ralenti, à 5,6% sur un an en septembre, contre 5,9% en août.
Dans son rapport publié le 14 octobre, l'Insee rapporte que la hausse des prix à la consommation en France a bien ralenti, à 5,6% sur un an en septembre, contre 5,9% en août. - Insee

Accélération de la hausse des produits alimentaires

Mais la hausse des produits alimentaires, à laquelle les ménages les plus modestes consacrent une part plus importante de leurs revenus, s'est accélérée sur un an, passant de 7,9% en août à 9,9% en septembre. Les augmentations des produits manufacturés (habillement, chaussures, produits de santé ou autres) sont, elles, restées stables, le rythme de hausse annuelle passant de 3,5% à 3,6%. Sur un mois, la hausse des prix de ces produits a ralenti à 0,9%, contre 1,8% en août, ainsi que celle de l'alimentation (+1,1% après 1,7%).

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Sur un mois, l'indice des prix à la consommation baisse finalement de 0,6%, contre 0,5% lors de la première estimation réalisée fin septembre. Cette baisse du niveau des prix par rapport au mois d'août résulte notamment d'une contraction de 1,5% du prix des services (qui comprend les loyers, eau et enlèvement des ordures ménagères, services de santé, transports ou communications) "du fait du repli saisonnier plus marqué que l'année dernière des prix de certains services liés au tourisme", détaille l'Insee dans son communiqué.

Toujours sur un mois, les prix de l'énergie baissent pour leur part pour le troisième mois consécutif, mais le repli (-2,6%) est moins accentué qu'en août (-3,9%), malgré l'entrée en vigueur au 1er septembre d'une remise temporaire de 30 centimes sur le litre de carburant à la pompe. De l'avis du gouvernement et de la plupart des économistes, ce ralentissement de l'inflation en France n'est que temporaire. Une baisse durable n'est pas attendue avant le deuxième trimestre de 2023.


S.M avec AFP

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