Le gouvernement va mettre fin à la "politique des chèques exceptionnels", dont le bouclier tarifaire

par A. Lo.
Publié le 13 juillet 2023 à 10h13

Source : Sujet TF1 Info

Ce jeudi sur RTL, le ministre délégué aux Comptes publics est revenu sur son plan pour "désendetter le pays" en détaillant plusieurs mesures.
Il a notamment annoncé la fin des aides exceptionnelles qui avaient été mises en place face à l'inflation des prix de l'énergie.
Gabriel Attal a néanmoins assuré qu'il n'y aura pas d'augmentation d'impôts pour les Français.

Le "quoi qu'il en coûte" semble bel et bien terminé. Après avoir annoncé qu'un "effort global" allait être demandé à "tous les Français" pour "réduire la dette", le ministre délégué aux Comptes publics a détaillé, ce jeudi 13 juillet sur RTL, quelques mesures pour "désendetter le pays", et notamment quelles aides allaient prendre fin, tout en assurant qu'il n'y aurait pas de hausse d'impôts. Le ministre a notamment confirmé la suppression du bouclier tarifaire pour fin 2024.

Bouclier tarifaire, apprentissage, lutte contre la fraude

"Dès lors que l'on doit faire des économies, il faut notamment sortir des dispositifs spécifiques qu'on a mis en place pendant la crise de l'inflation. C'est notamment la politique des chèques exceptionnels", a-t-il ainsi justifié, ajoutant néanmoins que la sortie du bouclier tarifaire sur les prix de l'énergie se ferait "progressivement". 

Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire avait annoncé en avril que le bouclier tarifaire limitant les prix de l'électricité pour les particuliers serait maintenu jusqu'à début 2025. Fin 2022, le gouvernement avait évalué à 110 milliards d'euros entre 2021 et 2023 le coût du bouclier énergétique pour les ménages, les collectivités et les entreprises.

Sans détailler la mesure, Gabriel Attal a aussi expliqué qu'il travaillait avec le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur la question de l'apprentissage. "Il ne s'agit pas de mettre en cause la politique qui a été mise en place et qui a un très grand succès. Mais on sait que sur un certain nombre de subventions qu'on verse et que l'État paye pour l'apprentissage, on peut faire des économies", a-t-il assuré.

Ces objectifs devraient être aussi atteints grâce à la lutte contre la fraude sociale. Gabriel Attal a ainsi répété sa volonté de faire des économies sur les arrêts maladies. "Il y a un certain nombre d'arrêts, on se demande s'ils doivent être à la fois prescrits et pris en charge dans les mêmes conditions parce que encore une fois, c'est un budget qui explose", a-t-il souligné. 

Le ministre a également rappelé que les allocations sociales n'étaient plus versées depuis le 1er juillet sur les comptes bancaires étrangers. Dans cette continuité, "pour le prochain budget, on va remonter la condition de résidence en France pour bénéficier d'aides sociales et d'allocations sociales", a-t-il poursuivi.


A. Lo.

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