Montebourg prêt à entrer au capital d'Alstom ?

Publié le 15 juin 2014 à 19h12
Montebourg prêt à entrer au capital d'Alstom ?

ENERGIE - Le ministre de l'Economie envisagerait d'acquérir une partie du capital du groupe français afin d'éviter son démantèlement.

L'Etat sera-t-il le sauveur d'Alstom ? Alors que l'industriel français est en pleine négociations pour  vendre sa branche énergie , un leader syndical a affirmé samedi que l'Etat pourrait prendre une participation minoritaire dans son capital. Selon Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie CFE-CGC, l'opération se ferait conjointement avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI), les deux partenaires acquérant une part égale d'Alstom.

Pour Arnaud Montebourg, cette opération permettrait d'éviter un démantèlement d'Alstom, idée contre laquelle il se bat farouchement depuis le début. En faisant entrer un autre industriel directement au capital du groupe français, il espère ainsi maintenir en l'état son périmètre d'activités et créer au passage une alliance industrielle, comme c'est déjà le cas entre Renault et Nissan.

Siemens en troisième partenaire ?

Reste à connaître l'importance de cette prise de participation. Si aucun chiffre n'a pour l'instant filtré, il semblerait que le ministre de l'Economie se refuse à une prise de participation majoritaire. Afin de convaincre le conseil d'administration d'Alstom, un autre acteur pourrait donc être appelé en renfort. Et, inévitablement, tous les regards se tournent vers Siemens.

En effet, lui aussi s'intéresse de près à la branche énergie de l'équipementier français. Or sa première offre a été retoquée le 30 avril par le conseil d'administration, qui lui a préféré General Electric . L'entrée au capital pourrait lui permettre de tenir sa revanche sur son concurrent américain.


La rédaction de TF1info

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