Moyens de paiement : quelles sont les principales arnaques ?

Léa Tintillier | Reportage L. Romanens, L. Deschâteaux
Publié le 5 février 2022 à 23h48

Source : JT 20h Semaine

Les escrocs reviennent aux techniques les plus basiques pour dérober toujours plus d’argent.
366 millions d’euros ont été détournés l’année dernière avec des chèques.

Le mois dernier, Corentin Dubois reçoit un coup de téléphone. Il a tout enregistré. La personne se présente comme un conseiller de sa banque. Il est en fait un escroc. Il l’appelle pour un soi-disant débit frauduleux constaté sur son compte bancaire. 

Pour mettre fin à ces opérations, l’escroc demande à Corentin de se connecter à son compte bancaire et d’entrer son code secret. Sans le savoir, le jeune homme valide 6000 euros de virements pour cet escroc. "Cette personne connaissait tous mes identifiants et elle était capable de relever ces montants", témoigne la victime dans le reportage du 20 h de TF1 en tête de cet article. L’usurpation d’identité par téléphone prospère depuis plusieurs mois. 

Le chèque le plus sujet à la fraude

Mais c’est le bon vieux chèque qui reste le moyen de paiement le plus sujet à la fraude. 366 millions d’euros ont été détournés l’année dernière. La technique la plus répandue est le vol de chéquiers lors d’un cambriolage, en dérobant un sac à main ou encore en le récupérant dans une boîte à lettres. 

L’autre moyen utilisé consiste en la falsification de chèque déjà signé, en ajoutant par exemple un 0 à la somme initiale. Ensuite, ces chèques sont encaissés à la banque par l’escroc. "On arrive facilement à des sommes de l’ordre de 20.000-30.000 euros qui sont encaissés sur des chèques frauduleux et qui sont reversés aux fraudeurs en cash ou en virement", explique Julien Lasalle, chef du service de la surveillance des moyens de paiement scripturaux à la Banque de France. 

Chèques volés, appels téléphoniques, les escrocs reviennent aux techniques les plus basiques. Car depuis un an, les moyens de paiement électroniques ont été renforcés, notamment avec le système de la double identification. 


Léa Tintillier | Reportage L. Romanens, L. Deschâteaux

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