La bataille des retraites

Pénurie d'essence : au moins 15% de stations touchées, l'Ouest en première ligne

par T.G.
Publié le 27 mars 2023 à 13h45
JT Perso

Source : JT 20h Semaine

Plus de 15% des stations-service de France sont lundi à court d'essence ou de gazole.
La pénurie reste plus prononcée dans l'Ouest du pays, tout particulièrement en Loire-Atlantique.
À ce stade, deux des sept raffineries de France métropolitaine continuent de produire.

Les difficultés à la pompe se poursuivent. Plus de 15% des stations-service sont ce lundi à court d'essence ou de gazole à la suite des mobilisations dans les raffineries pour protester contre la réforme des retraites. La situation est particulièrement compliquée dans l'Ouest du pays et notamment en Loire-Atlantique, où plus de la moitié des stations sont affectées.

Dans le détail, 15,72% des stations-service du pays sont en pénurie sur au moins l'un des carburants (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient au 1er mars, d'après l'analyse faite par l'AFP des données du site gouvernemental des prix des carburants. On compte 7,38% de stations à sec. 

Le Sud également affecté

Le département le plus touché reste la Loire-Atlantique (55,06% des stations en pénurie d'au moins un carburant). D'autres départements à l'Ouest sont également très affectés (Mayenne, Ille-et-Vilaine, Maine-et-Loire, tous au-dessus de 40% de stations en pénurie), et le Sud reste lui aussi fortement touché (Bouches-du-Rhône au-dessus de 40%, plusieurs autres départements à plus de 30%). 

Le secteur de l'énergie - gaz, pétrole, électricité - reste particulièrement mobilisé depuis le 19 janvier contre la réforme des retraites du gouvernement. À ce stade, deux des sept raffineries continuent de produire en France, la raffinerie TotalEnergies de Feyzin (Rhône) et celle d'Esso-Exxon-Mobil de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône). La bio-raffinerie de La Mède et la raffinerie de Donges sont quant à elles à l'arrêt pour maintenances ou pour des raisons techniques.

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Dans le week-end, la raffinerie de Port-Jérôme-Gravenchon - dont les expéditions sont toujours bloquées - a été mise à l'arrêt, a indiqué à l'AFP Eric Sellini, élu national de la CGT Chimie. Dans les autres sites, les expéditions de carburants sont également toujours bloquées.


T.G.

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