Pénurie de carburants : Sandrine Rousseau appelle à "la grève générale"

S.M avec AFP
Publié le 12 octobre 2022 à 15h29

Source : JT 20h Semaine

La députée écologiste Sandrine Rousseau espère que la grève dans les raffineries provoque une "étincelle" en France.
Six raffineries sur huit en sont actuellement à l'arrêt dans le pays.
Les syndicats ont voté la poursuite du mouvement jusqu'à mercredi.

Elle voudrait que le mouvement de grève chez TotalEnergies et ExxonMobil provoque une "étincelle". La députée écologiste Sandrine Rousseau a appelé, ce mercredi, à "la grève générale", alors que six raffineries sur huit sont à l'arrêt en France, provoquant des difficultés d'approvisionnement dans un tiers des stations-service du pays. 

Si le gouvernement a annoncé une amélioration de la situation "dans les prochains jours", la pénurie de carburants causée par ce mouvement social devrait se poursuivre, les syndicats ayant voté dans la journée la poursuite du mouvement jusqu'à ce mercredi soir. "On dit depuis maintenant des années que les mouvements sociaux ne servent à rien, mais là, on s'aperçoit que ça sert à quelque chose", a justifié Sandrine Rousseau. 

"Ce n'est pas leur lutte, c'est notre lutte", plaide Corbière

Interrogée sur la marche du 16 octobre, à l'appel des partis de gauche alliés au sein de la Nupes, Sandrine Rousseau a estimé "qu'il n'y a pas de fatalité dans les problèmes que connaissent les Français et Françaises aujourd'hui pour remplir leur frigo, autant que pour payer leurs factures". "Toute une série de secteurs aujourd'hui qui trouvent qu'ils sont dans une situation de mauvaise rémunération devraient rentrer dans le mouvement", a abondé le député LFI Alexis Corbière au micro de RTL. Pour lui, "ce n'est pas leur lutte, c'est notre lutte".

Un point de vue que ne partage pas le député Insoumis et président de la Commission des Finances Éric Coquerel qui a estimé que l'appel à la grève relevait des "prérogatives" des syndicats "même s'il faut des fronts les plus larges possibles". "Je ne pense pas que ce soit aux organisations politiques d'appeler à la grève générale", a-t-il indiqué devant l'association des journalistes parlementaires (AJP).


S.M avec AFP

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