Sur LCI, Bruno Le Maire prône "une réforme des retraites sans brutalité"

ML
Publié le 4 juillet 2021 à 19h52
JT Perso
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Source : TF1 Info

REFORMER AVANT 2022 ? - A deux jours d'une rencontre entre Emmanuel Macron et les partenaires sociaux, le ministre de l’Économie était l'invité de François Lenglet sur LCI. Il a tenté de déminer le sujet des retraites, tout en assumant la nécessité d'une reforme prochaine.

“Il faut faire sereinement des avancées nécessaires pour maintenir notre niveau de vie”. Tel est l’objectif défendu par Bruno Le Maire sur LCI ce dimanche. Alors qu’Emmanuel Macron s’apprête à recevoir les partenaires sociaux à l’Élysée le mardi 6 juillet, le ministre de l’Économie continue d'appeler de ses voeux une mise en place rapide de la réforme des retraites, sans pour autant avancer une date précise.

"Ce sera au Président de la République de fixer le calendrier” de cette réforme, affirme le ministre dont le mot d'ordre désormais est de dé-dra-ma-ti-ser  : “Ce qui me surprend le plus, c’est à quel point on fait de cette réforme des retraites l’alpha et l’oméga de toutes les transformations du pays, et à quel point on dramatise l’enjeu. On peut faire une réforme des retraites, sans brutalité”, a plaidé le ministre, qui a promis d’intégrer la pénibilité au travail aux réflexions sur le texte. 

L’exécutif a “une part de responsabilité” dans l’échec de 2019

Le ministre a aussi insisté sur l’exigence de “lisibilité” qu’il souhaite pour cette réforme. “Je ne suis pas sûr à écouter certains, même parmi nous, que tout le monde ait compris” le contenu de ce texte, a-t-il glissé.  Une plus grande “lisibilité” qui aurait manqué lors de l’échec de la précédente réforme, en 2019, dont le ministre a tiré des leçons, affirmant que l’exécutif avait alors “une part de responsabilité”. Si les principes du texte étaient “bons” selon Bruno Le Maire, le gouvernement a échoué à les “présenter avec simplicité”, a-t-il estimé. 

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Cette fois-ci, Le Maire souhaite ne “pas perdre de temps” avec cette nouvelle réforme pour rattraper les “voisins européens”, mais aussi “parce que d’autres sujets attendent”, davantage cruciaux selon lui. Parmi eux l’éducation, “le sujet numéro 1” et même “la priorité absolue” de la politique du gouvernement dans les mois à venir d’après Bruno Le Maire, qui a énuméré notamment les enjeux de la formation, de la carrière des enseignants et des chefs d’établissements. 

Les syndicats sur la réserve

“Nous devons collectivement travailler davantage”, a affirmé Bruno Le Maire, objectant à ceux qui dénoncent une brutalité de la réforme que “ce n’est vrai”. Une position qui suscite d'ores et déjà des réactions tranchée des partenaires sociaux à l’approche de  le rencontre avec le chef de l’État. "Si le gouvernement ressort sa réforme des retraites, il nous trouvera sur son chemin", prévient ainsi le secrétaire général de Force ouvrière, Yves Veyrier, dans Le Parisien ce dimanche.


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