L'État a dépensé 240 milliards d'euros pour soutenir les secteurs le plus touchés par la pandémie depuis un an et demi. Ce robinet est sur le point d'être coupé.
Depuis un an et demi, ce gérant d'une brasserie parisienne bénéficiait du fond de solidarité. Il touchait chaque mois une somme d'argent pour compenser sa perte d'activité. Au 1er octobre, cette aide disparaît, mais il y en aura une autre. Désormais, l'État prendra en charge 90% des coûts fixes qu'il ne peut pas payer, comme l'électricité, l'assurance et surtout les loyers. Pour ce professionnel, c'est plutôt une bonne nouvelle. En revanche, la prise en charge des salaires de ses deux employés au chômage partiel va lui coûter plus cher. Jusqu'ici, il payait 25% de leur salaire, dès mercredi prochain, ce sera 40%, soit 400 € de plus tous les mois.
À 800 km de là, dans l'Hérault, cet autre restaurateur fulmine. Malgré une bonne fréquentation touristique cet été, il aurait préféré que le gouvernement attende pour réduire les aides. Depuis le début de la crise sanitaire, le secteur de l'hôtellerie restauration aura bénéficié de plus de 20 milliards d'euros d'aide.
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