FLORISSANT - Pour faire venir plus de visiteurs, les parcs animaliers utilisent aussi les nouvelles naissances parmi leurs pensionnaires. Cette communication a permis aux zoos de devenir des conservatoires de la biodiversité et non plus seulement des lieux d'attraction.
Au zoo de Thoiry, à tout juste un mois, un petit casoar fait ses premiers pas devant un public déjà conquis. Cet animal atypique, né en captivité, est un événement dans ce zoo francilien. Il est encore plus exceptionnel, très peu de reproductions de ce genre d'espèce sont enregistrées dans les parcs européens. Ainsi, Thoiry dénombre une centaine de nouveaux petits pensionnaires chaque année.
Son carnet rose est bien rempli. Et pour attirer les visiteurs, le parc publie régulièrement en ligne les photos des nouveaux nés. Avec leurs réactions, les fans peuvent même voter pour leurs prénoms préférés et se sentent concernés. Lorsqu'ils viennent les voir, ils connaissent même les prénoms des animaux.
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Cette communication a peu de frais touche un très large public. Par exemple, la naissance de Gisèle, le girafon du zoo d'Amnéville, a permis de faire grimper de 30% la fréquentation du parc et de vendre plus de produits dérivés. Si le parc capitalise sur l'image de ses petits ambassadeurs, il assure aussi remplir son rôle premier : la préservation des espèces menacées. À coup de communication et d'investissement, les zoos ont réussi un tour de force : se défaire de l'image de simple parc d'attraction pour se transformer en conservatoire de la biodiversité.