Le 20h

Carburants : les stocks stratégiques de la France, un rempart face au risque de pénurie

V. Fauroux | Reportage vidéo : Matthieu Poissonnet et Fabienne Moncelle
Publié le 3 juin 2022 à 10h26
JT Perso

Source : TF1 Info

L'agence mondiale de l'énergie met en garde contre de possibles ruptures d'approvisionnement en essence, en gazole et en kérosène.
Alors, y aura-t-il une pénurie de carburants cet été en France ?
La réponse est plutôt rassurante.

Alors que le prix des carburants n'en finit pas de flamber, voilà maintenant que l'essence pourrait faire défaut cet été. C'est ce que suggère le directeur de l'Agence mondiale de l'énergie. Il souligne que durant cette période, la consommation en gazole et en essence augmente. Or actuellement, le marché du pétrole est déstabilisé par la crise en Ukraine. Et beaucoup de raffineries ont fermé dans le monde ces dernières années. 

Pourrons-nous partir en vacances ?

La réponse est oui. Selon le représentant français des sociétés pétrolières, il n'y a aucune inquiétude à avoir. "Nous pensons qu'il n'y aura pas de pénuries de carburant à la pompe, ni d'essence, ni de gazole. Chaque jour, on peut décider d'acheter de nouvelles quantités à l'importation si jamais la demande est vraiment supérieure à la production des raffineries", explique Olivier Gantois dans la vidéo du 20H de TF1 en tête de cet article. Ce qui pourrait aussi empêcher la pénurie, c'est ce qu'on appelle les "stocks stratégiques". Il s'agit de réserves de carburants dans lesquelles la France peut piocher en cas de besoin. Avec  elles, nous pourrions tenir trois mois. 

Quel impact sur le prix à la pompe ?

Quand la demande est plus forte que l'offre, généralement ce n'est pas très bon pour le consommateur. "Il est certain que s'il y a un risque de pénurie, le prix risque de monter à la pompe. Je dirais que ce qui me laisse relativement optimiste, c'est qu'on a quand même des stocks qui peuvent être utilisés", estime Jean-Pierre Favennec, spécialiste de l'énergie. Pas de pénurie donc, mais des prix qui risquent de rester élevés. D'ailleurs, toujours selon l'Agence mondiale de l'énergie, la crise que nous traversons est plus importante que les chocs pétroliers des années 70. 


V. Fauroux | Reportage vidéo : Matthieu Poissonnet et Fabienne Moncelle

Tout
TF1 Info