REPORTAGE - Avec 100.000 emplois à pourvoir dans l'hôtellerie-restauration, le secteur manque de bras. Augmenter les salaires, mettre en place un treizième mois ou des congés supplémentaires peuvent être des solutions.
Au pas de course du matin au soir en jonglant entre commandes et additions, le métier de serveur demande dynamisme, investissement et travail. Dans cette brasserie historique de Strasbourg (Bas-Rhin), on en compte deux en salle, une équipe en cuisine et une patronne sur tous les fronts, faute de bras.
Atmen est serveur dans cette brasserie depuis cinq ans. Il s'estime privilégié : des horaires en continu sans coupure en journée et des dimanches libres. Une exception, car selon lui, dans beaucoup d'autres établissements, les serveurs n'ont pas les mêmes conditions de travail.
Dans ce restaurant, le patron a choisi d'augmenter ses salariés d'une trentaine d'euros par mois. Un geste pour fidéliser son personnel, mais pour lui, impossible de faire plus. Le mois prochain, organisations patronales et syndicats vont proposer des solutions communes pour revaloriser les emplois et tenter de rendre les métiers de l'hôtellerie-restauration un peu plus attractifs.
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