REPORTAGE - Beaucoup d'entre nous n'ont pas très bien compris les règles de ce nouveau confinement annoncé jeudi dernier par Jean Castex. 90.000 commerces ont dû fermer pour au moins un mois.
Des parfumeries fermées, mais des parfums vendus en supermarché. Des pulls et chaussures interdits à la vente en grande surface et dans les boutiques de prêt-à-porter, mais les voilà sur les étals des marchés... Pour certains, ce troisième confinement vire au casse-tête. Ce gérant de salon de beauté veut rouvrir puisque les coiffeurs, eux, ont une dérogation. Il compte même déposer un recours devant le Conseil d'État. L'issue du référé devrait être connue dans 48 heures. Entre temps, le gouvernement, lui, étudie au cas par cas la liste des commerces autorisés à ouvrir. Ce lundi soir, les toiletteurs pour animaux ont obtenu le droit de poursuivre en partie leur activité sur rendez-vous, et sans que les clients rentrent dans les salons.
Ce gérant d'une galerie d'art attend encore. Dans le doute, il reste ouvert. Le maire de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier, propose une autre solution pour les commerçants de sa ville via un arrêté municipal. Il serait prêt à autoriser les commerces à pouvoir vendre à l'extérieur. Parmi les commerçants, on s'y voit déjà. Mais le gouvernement imagine plutôt des aides supplémentaires pour les magasins de vêtements et de chaussures. Un coup de pouce financier ou la possibilité de faire du déstockage en dehors des périodes de soldes.
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