Nous sommes en février, mais les professionnels ont déjà à l'esprit les grandes vacances.Pour les restaurateurs, le problème est de trouver des saisonniers.Certains sont prêts à augmenter leurs salaires et améliorer leurs conditions de travail.
Pas besoin de traverser la rue pour trouver un job d'été. Un camion itinérant vient à la rencontre des étudiants avec des offres d'emploi saisonnier. Des jeunes qui ne sont toujours pas prêts à accepter les conditions de travail et parfois le manque de reconnaissance. "Il faut que l'employeur rende attractifs ses emplois, parce que quand vous avez un hébergement qui coûte 600 ou 700 euros la semaine et que vous-même, vous êtes payé 1 200 euros le mois, vous voyez bien qu'il y a quelque chose qui ne colle pas", souligne Célia Fayeton, responsable de la Maison du travail du Grand Narbonne (Aude).
Un peu plus loin sur le littoral, le restaurateur David Ruiz a déjà prévu de loger ses six futurs saisonniers. Et ce n'est pas son seul argument. "On va augmenter les salaires de 25% et leur donner des jours de repos en plus. On met aussi en place des primes en pleine saison s'ils sont assidus", détaille-t-il. Malgré cela depuis décembre, pas un seul CV. L'an dernier faute de personnel, un seul service le soir au lieu de deux. Une situation qui "devient compliquée". Depuis le début de la pandémie, les habitués des saisons d'été ont rendu leur tablier. Ils "se dirigent plus vers le commerce", constate Élodie Rousseau, de l'agence d'intérim Adecco.
Certains restaurateurs le savent déjà : ils manqueront de main d'œuvre cet été.
TF1 | Reportage F. de Juvigny, J.V. Moliner
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