La crise engendre des profits et revenus extrêmement importants pour les grandes entreprises de l’énergie, à l’instar de TotalEnergies. La gauche réclame un impôt exceptionnel pour taxer cette richesse, justifié ?
Interrogé sur le sujet dans Les Echos, Bruno Le Maire affirme que "la taxation des superprofits n’est pas forcément la meilleure solution". Selon notre éditorialiste, le ministre de l’Économie a raison sur le plan juridique. La règle, c’est l’égalité des citoyens et des entreprises ou des agents économiques face à l’impôt. Toutefois, il y a des profits sur la table, indexés sur le cours des matières premières. C’est le cas pour TotalEnergies et CMA-CGM.
Pour ce qui est de TotalEnergies, les bénéfices au premier trimestre étaient de neuf milliards d’euros, et pour toute l’année, elle devrait en faire 36 milliards d’euros. Mais parallèlement, c’est une entreprise déjà très sollicitée. On lui demande d’investir dans les puits de carbone, dans le gaz russe, mais aussi de changer son modèle économique.
CMA-CGM, de son côté, profite de l’explosion des coûts de la logistique. C’est une société spécialisée dans le transport de containers. Mais pas facile de la frapper au portefeuille, parce qu’il faudrait faire payer toutes les entreprises du secteur.
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