Le gaz naturel liquéfié (GNL) est considéré par certains comme la solution pour ne plus dépendre du gaz russe.Les États-Unis, premier exportateur mondial, pourraient encore augmenter leur production.Mais ce n’est pas aussi simple dans la pratique.
Le salut des Européens pourrait bien venir des bateaux accostés dans un port de Louisiane. Dans leur cuve, se trouvent d’énormes quantités de gaz naturel liquéfié (GNL). Au pont qu'un seul navire peut transporter assez de GNL pour chauffer 45.000 maisons pendant un an. "Le gaz passe par ces tuyaux, puis par ces gros bras : ce sont eux qui chargent le gaz naturel liquéfié dans le navire. Le réservoir fait environ 173.000 m3. Il faut environ 24 heures au bateau pour arriver, être rempli de gaz et repartir en gaz", explique un employé dans le reportage de TF1 en tête d'article.
Il y a encore un an ici, seulement un quart des livraisons de gaz partait vers l’Europe. Désormais, ce sont les trois quarts. EDF et Engie en achètent régulièrement. Ce gaz liquéfié pourra-t-il stopper la hausse des prix chez nous en France ? "Comme vous pouvez l'imaginer, en ce moment, nous essayons de pousser la production au maximum. Mais à court terme, les volumes que les Russes envoient vers l'EUrope ne peuvent pas être remplacés avec du gaz liquéfié car les structures ne sont pas suffisantes pour le moment", prévient Anatol Feygin, l'un des dirigeants américains de Cheniere Energy. Le gaz liquéfié demande en effet de gros moyens. La plus grosse usine de GNL des États-Unis permet de remplir seulement deux bateaux par jour.
Terminaux pour regazéifier le GNL
Le gaz, du méthane, arrive de tout le continent américain via des tuyaux. D’abord, il est débarrassé de ses impuretés puis refroidi à -160 degrés. C’est ainsi qu’il devient liquide. Il prend alors 600 fois moins de place et peut être transporté par bateau. Des usines comme celle-ci, il y en a peu. De nouvelles sont en construction mais cela prend du temps. Autre problème en Europe, les terminaux pour regazéifier le GNL et l’injecter dans nos réseaux sont rares. En France, il y en a seulement quatre. Des projets sont à l’étude, mais il faut plusieurs années pour les faire aboutir.
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