Le gel a fait des dégâts cette nuit encore.Malgré tous les efforts des agriculteurs, la facture s'annonce particulièrement salée.
Les foyers sont encore fumants entre les arbres après une troisième nuit de gel à -5 °C. José Perez avait pourtant de l'espoir pour ses kiwis. Mais ce mardi 5 avril au matin, la réalité est tout autre. "Ça noircit. C'est fini. On va peut-être réussir à sauver quelque chose", confie-t-il dans le reportage en tête de cet article. L'arboriculteur avait tout tenté, y compris une fine pellicule de glace pour faire barrage au froid. Mais la moitié de la récolte des kiwis est perdue ainsi que la quasi-totalité des prunes.
Chez David Poussou, les prunes représentent la quasi-totalité des revenus. Et même si l’État devrait s'engager, comme l'an dernier, à aider les agriculteurs avec le régime de calamité agricole, cela ne peut couvrir qu'une partie des pertes. "Je ne sais pas comment on fait pour passer l'année. C'est le travail d'une année qui s'en va en une nuit", se plaint-il. Les agriculteurs attendent désormais des aides de l’État. Beaucoup ne pourront que survivre en attendant d'être indemnisés.
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