Actuellement, 100 000 postes sont à pourvoir dans l’hôtellerie et la restauration. Les candidats sont rares, parfois introuvables. Les organisations patronales ont proposé une augmentation moyenne de 10,5%. Offre jugée insuffisante par les syndicats.
Tous les acteurs du secteur sont d’accord. Il est indispensable d’augmenter les salaires pour attirer de la main-d'œuvre. Les syndicats patronaux ont proposé plus 10% pour les débutants. Pas assez, répondent les représentants des salariés. Quelque soit la hausse, pour Fabien Palao, elle sera la bienvenue.
À Paris, ce maître-restaurateur connaît bien les problèmes de recrutement. Pourquoi ne pas verser un 13e mois afin d’attirer les candidats ? L’idée proposée par certains le laisse un peu perplexe. Pour lui, il faudrait surtout améliorer les conditions de travail.
Sur la table des négociations, l’obligation d’accorder un week-end par mois minimum au salarié. Pour Khalid Ourahou, serveur depuis dix ans, cela changerait beaucoup de choses. Autre piste : rendre obligatoire deux jours de repos consécutifs par semaine. Ce patron de brasserie ne voit pas comment.
Au cœur des négociations, il y a aussi cette question : comment mieux partager les bénéfices avec les salariés ? Cette enseigne hôtelière veut bien jouer le jeu. Elle va proposer une prime à ses 1 000 employés si le groupe dépasse ses objectifs. Rendre obligatoire ou non ce genre d’initiative ? Pour l’instant, rien n’est tranché. Suite des négociations le 16 décembre prochain.
T F1 | Reportage T. Jarrion, F. Couturon, F. Petit
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