REPORTAGE - Une réforme de l'assurance récolte a été adoptée cette semaine à l'Assemblée nationale. Le nouveau système devrait entrer en vigueur l'an prochain. Face à la multiplication des aléas, comment peut-on être assuré ?
Ses 70 hectares de pommes ne sont pas assurés. Mais robert a investi plus de 500 000 euros pour installer ces filets anti-grêle. Une protection pourtant insuffisante devant l'intensification des aléas climatiques ces dernières années, comme la canicule ou le gel. Alors, ce producteur pourrait bien souscrire à la nouvelle assurance récolte.
Il faudra subir plus de 20% de perte pour être indemnisé, soit par les assurances, soit par l’État en cas d'évènement exceptionnel. Y aura-t-il des différences entre les cultures ? Comment les pertes seront-elles estimées ? Des questions restent en suspens.
Ce vigneron, lui, a perdu 67% de sa récolte à cause du gel en avril dernier. Après avoir subi la grêle 2016, la sécheresse en 2017 et la canicule en 2019. Il a beau être assuré, il ne touche presque rien car les indemnités sont calculées en fonction des rendements des cinq dernières années. Il espère que le mode de calcul sera modifié. Ces agriculteurs espèrent que cette nouvelle assurance récolte verra le jour rapidement.
T F1 | Reportage A. Ermel, C. Astruc, M. Scarzello
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