Frappé de plein fouet par l'épidémie, le secteur aéronautique est en train de repartir. L'aérien pourrait même rapidement trouver son niveau d'avant crise, voire dépasser ses précédents objectifs. Cela est déjà visible chez les sous-traitants.
Dans l'atelier de maintenance de Campsas, dans le département de Tarn-et-Garonne, les ouvriers entretiennent les trains d'atterrissage des avions. Ils retrouvent leur rythme de travail d'avant la crise sanitaire. La période a été difficile à traverser pour l'entreprise. Sur ses 90 salariés, quinze ont été licenciés et 40 autres se sont retrouvés au chômage partiel.
Désormais, le directeur d'Antavia envisage de nouveaux recrutements. "Peut-être quatre ou cinq personnes de plus d'ici à la fin de l'année. Les compagnies aériennes préparent la saison d'été et ressortent des avions de stockage, et donc procèdent à des remises en service", déclare Laurent Bouissou.
Dans l'entreprise, on répare les freins et les roues des Airbus. Réparer mais aussi construire, ce sont tous les sous-traitants de l'aviation qui se relancent car l'avionneur européen prévoit de fabriquer plus. De 40 avions produits chaque mois cette année, l'objectif est de passer à 63 appareils par mois en 2023, 70 en 2024 et même 75 en 2025, avec l'A320 comme modèle phare.
Si Airbus se montre aussi confiant, c'est parce que le trafic a déjà repris aux États-Unis. Joe Biden a annoncé un plan de 2 000 milliards de dollars pour les infrastructures comme les aéroports. En Asie, le trafic aérien est en plein essor. La Chine, par exemple, veut construire 200 aéroports en quinze ans. Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.
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