ENVIRONNEMENT - Pour inciter les automobilistes a troquer leur véhicule polluant contre un modèle plus récent, Nicolas Hulot souhaite étendre la prime à la casse qui pourrait concerner 100.000 véhicules en 2018 contre moins de 250 sous le précédent gouvernement.
Désormais, les automobilistes sont de plus en plus nombreux à considérer la casse. Nicolas Hulot a annoncé dans le cadre de son "plan climat" l'élargissement de la prime à la casse aux véhicules d'occasion. Une mesure qui pourrait concerner plus de 100.000 véhicules en 2018. Son montant va lui aussi changer et passer de 500 euros comme c'était le cas jusqu'à présent à 1.000 euros pour tous les Français propriétaires de véhicules essence d'avant 1997 ou diesel d'avant 2001. Pour les personnes non-imposable, elle s'élève même au double, à savoir 2.000 euros.
"C'est une mesure bien plus efficace pour réduire la pollution que celles prises auparavant, explique aux caméras de TF1 Guillaume Paoli, fondateur du site de commerce automobile aramisauto.com. Le cœur du problème, ce sont les voitures âgées qui constituent la majorité du parc." Actuellement 3 millions de véhicules sont éligibles. Le gouvernement, lui, table sur 100.000 voitures l'année prochaine.
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Au journal Libération, Nicolas Hulot expliquait ce lundi que "elle s'appliquera à l'achat d'un véhicule neuf mais aussi, et c'est nouveau et très important, à l'achat d'une voiture d'occasion récente dès lors qu'elle porte une vignette Crit'Air 0, 1 ou 2 (les autocollants permettant de classer les véhicules en fonction de leurs émissions polluantes, ndlr)."