Licences de pêche post-Brexit : le compte n'y est toujours pas

TF1 | Reportage M. Monnier, N. Resmann
Publié le 2 décembre 2021 à 13h07, mis à jour le 2 décembre 2021 à 15h23

Source : JT 13h Semaine

DISSENSION - Sur le conflit des licences de pêche post-Brexit, Guernesey vient d'accorder 43 autorisations à des bateaux français. Mais le compte n'y est toujours pas.

C'est une bonne nouvelle en demi-teinte. L'Hexagone vient d'obtenir 43 licences de pêche à Guernesey. Mais à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine) ce jeudi matin, les pêcheurs concernés ne crient pas victoire trop vite.

Entre les tailles des coquillages et le type de fils, le gouvernement britannique semble prévoir ses propres réglementations de pêche pour tous ceux qui ont obtenu une licence. Mais d'autres n'ont toujours pas d'autorisation. C'est le cas d'Alain Laurenti, pêcheur à Saint-Méloir-des-Ondes, qui attend une licence pour travailler à Jersey. "Ce n'est pas terrible parce qu'on en a marre d'attendre. Qu'on nous dise oui ou non, comme ça, on peut voir l'avenir", confie-t-il.

Si 43 licences sur 58 viennent d'être annoncées à Guernesey, 100 autorisations sont encore en attente sur les côtes anglaises et à Jersey. "Chaque île a une gestion autonome, mais là, on a plus de difficultés à obtenir gain de cause avec les autorités de Jersey qu'avec celles de Guernesey qui ont l'air de montrer une meilleure volonté", explique Philippe Orveillon, vice-président du Comité des pêches de Saint-Malo.


TF1 | Reportage M. Monnier, N. Resmann

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