Pénurie de carburants : "Le blocage n'est pas une façon de négocier", dénonce Macron

Publié le 10 octobre 2022 à 15h25, mis à jour le 10 octobre 2022 à 15h31

Source : LCI MIDI

En déplacement à Château-Gontier (Mayenne), Emmanuel Macron a réagi à la situation dans des raffineries et des dépôts de carburants.
Un mouvement de grève, entamé le 27 septembre et reconduit à la journée de mardi, rend difficile l’approvisionnement des stations-service sur l’ensemble du territoire.

En déplacement à Château-Gontier, Emmanuel Macron a réagi à la situation dans des raffineries et des dépôts de carburants. Un mouvement de grève, entamé le 27 septembre et reconduit à la journée de mardi, rend difficile l’approvisionnement des stations-service sur l’ensemble du territoire. En déplacement en Mayenne où il inaugure la première des six sous-préfectures, le président de la République a répondu à une question portant sur la pénurie de carburant que connaît actuellement la France, conséquence d’une grève dans les raffineries et dépôts de carburants. 

Macron s'implique

Emmanuel Macron a appelé lundi les directions des groupes pétroliers et les syndicats à  "la responsabilité", en soulignant que "le blocage" des dépôts de carburant n'était "pas une façon de négocier" :  "Je souhaite qu’une issue puisse être trouvée, une conclusion rapide des négociations" et "j’appelle l’ensemble des entreprises concernées et les salariés à un esprit de responsabilité"

Il a, par ailleurs, demandé à la Première ministre et aux ministres compétents de pouvoir échanger avec les parties prenantes de ce dossier inflammable. Une déclaration qui est intervenue quelques minutes avant l’annonce de la reconduite du mouvement de grève pour les salaires chez TotalEnergies qui s’étend à une quinzaine de stations-service autoroutières du réseau Argedis, filiale de TotalEnergies, a appris l’AFP de sources syndicales


La rédaction de TF1info

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