La facture des ménages va devenir encore plus salée dans les prochains mois.En cause : l'inflation, évaluée à 4,8 % en avril, et qui ne cesse d'augmenter.Invité ce jeudi 12 mai sur LCI, Michel-Edouard Leclerc, président des centres E. Leclerc, fait un parallèle avec l'inflation galopante des années 70.
Elle monte, elle monte l'inflation. Mais jusqu'où ? Après avoir atteint 4,8 % en avril dernier, elle devrait encore accélérer pour dépasser les 5,4 % dès le mois de juin, selon les prédictions de l'Insee. Pour le gouverneur de la Banque de France, l'augmentation perdurera jusqu'au début de l'année prochaine, avant de redescendre à 2 % en 2024.
Invité ce jeudi 12 avril, sur LCI, Michel-Edouard Leclerc balaye l'idée d'une inflation en continuelle augmentation jusqu'en 2023. Si tel était le cas, "cela supposerait qu'il y ait des mesures du gouvernement. Après deux ans de Covid-19, il est évident que les petites retraites et les petits salaires ne vont pas supporter de serrer davantage la ceinture", appuie-t-il face à Elizabeth Martichoux, sous-entendant des manifestations de mécontentements de la part des Français.
Déjà l'impact de la guerre de l'Ukraine ?
Le président des centres E.Leclerc admet toutefois que l'inflation en France n'a pas encore touché son plateau. Ailleurs, "les pays européens sont déjà entre 7 et 9 % d'inflation. Aux États-Unis, elle a même dépassé les 10 %", continue Michel-Edouard Leclerc, assurant qu'un tel niveau ne devrait pas être atteint en France. "Ce sera plutôt entre 6 et 7 %" à l'été. Et pour cause, "aujourd'hui, nous sommes protégés par le bouclier énergétique du gouvernement" qui devrait être prorogé, poursuit-il.
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Alors à qui la faute ? "Si les prix de l'alimentaire augmentent, ce n'est pas encore la faute à l'Ukraine", assure-t-il. Selon le président des centres E. Leclerc, les répercussions du conflit devraient se faire sentir "à partir de l'été ou à l'automne." En ce moment, "on subit une inflation voulue pour aider les agriculteurs et les industriels", fait-il savoir, faisant référence aux lois EGalim 1 et 2. "Mais il y a aussi, la crise de l’énergie, le prix des conteneurs, des transports avec l'après-Covid. Tout cela s’additionne" et arriverait à une inflation telle en ce moment, appuie-t-il.
"Nous allons dans tous les cas vers une société d'inflation", prévient Michel-Edouard Leclerc, évoquant la situation dans les années 70, où l'inflation a fait un bond au-dessus des 13 % en raison des crises pétrolières. Heureusement, "on a des compétences pour lutter contre cette inflation", poursuit-il, appelant par ailleurs à la création "d'un ministre de la consommation, de la qualité de la vie" pour le prochain quinquennat.
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