VIDÉO - Prestations sociales : comment la Caf traque les fraudeurs

Ce sont d'anciens policiers et gendarmes, des spécialistes de la fraude bancaire ou des enquêteurs chevronnés de la Caisse d'allocations familiales. Ici à Melun, en région parisienne, ils traquent les escroqueries à grande échelle. Sous leurs yeux, des cartes d'identité falsifiées. “Ce sont des faux documents qui ont été, soit, récupérés par nos équipes sur des dossiers allocataires ou, soit, envoyés par les forces de police”, explique Jean-Daniel Crochart, contrôleur national spécialisé à la Caisse d'allocations familiales (CAF) à Melun (Seine-et-Marne), dans le reportage du 20H de TF1 en tête de cet article.

L'un des titulaires des fausses cartes prétend travailler dans une entreprise. Un inspecteur contacte alors l'employeur pour vérifier. Il s'agit bien d'une fraude. L'escroc touche ainsi la prime d'activité. À l'issue de ces vérifications, les prestations sont immédiatement suspendues. Ce sont souvent des réseaux organisés qui utilisent ces faux papiers pour recevoir des allocations.

"Une ou plusieurs équipes vont créer plusieurs dizaines ou centaines de dossiers, pour récupérer plusieurs centaines d'euros par dossier", indique Pascal Louillet, contrôleur national spécialisé à la Caisse d'allocations familiales (Caf) à Melun (Seine-et-Marne). 

À l'automne, les Caisses d'allocations familiales ont mis en place 30 contrôleurs spécialisés. Ils ont permis de "développer une expertise" et d'identifier plusieurs modes opératoires des escrocs, a fait savoir Nicolas Grivel, le directeur général de la Cnaf.