Les distributeurs et les industriels de l'agroalimentaire ont été réunis ce mercredi à l'Assemblée nationale.Guillaume Kasbarian, député Renaissance d'Eure-et-Loir et président de la commission des Affaires économiques, a dans la foulée répondu aux questions de Marie-Sophie Lacarrau dans le 13H de TF1.
Proposition rejetée. Les enseignes de la grande distribution - qui détiennent en France environ la moitié des stations-service - refusent de vendre le carburant à perte, comme le suggère le gouvernement. Une décision martelée ce mercredi matin devant la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale. Invité du 13H de TF1, son président, le député Renaissance d'Eure-et-Loir Guillaume Kasbarian, a défendu la mesure mise sur la table par la Première ministre, Elisabeth Borne.
"L'Etat fait sa part : des boucliers tarifaires ont été mis en place, il y a eu énormément d'amortisseurs ces derniers mois, ces dernières années. Il est temps que les distributeurs fassent un effort et, éventuellement, prennent sur leurs marges quand il y a une pression aussi forte sur les carburants", soutient-il face à Marie-Sophie Lacarrau dans la vidéo en tête de cet article.
Samedi, la Première ministre avait levé un vieux tabou en annonçant que les carburants pourraient être vendus à perte, alors que selon des données récentes de la Commission de Bruxelles, la France était au 4 septembre le cinquième pays de l'Union européenne où le SP-95 était le plus cher, à 1,96 euro le litre. Cette mesure, qui doit faire l'objet d'un projet de loi attendu le 27 septembre, a été annoncée pour une entrée en vigueur début décembre et une durée de six mois.
Concernant les prix des produits alimentaires, également fortement sujets à l'inflation, les industriels du lait et de la charcuterie ont fait savoir ce mardi qu'ils ne souhaitent pas participer à l'ouverture anticipée des négociations commerciales voulue par le gouvernement. Ils disent ne pas avoir les moyens de baisser leur prix pour le moment. Malgré tout, Guillaume Kasbarian maintient que l'avancement des négociations entre la grande distribution est une "bonne solution" pour proposer aux consommateurs le prix "le plus juste possible".